Dans un match fermé, la lumière est venue du prodige de l’attaque espagnole. Mais les champions d’Europe devront se méfier du Paraguay samedi en quart.
De rage, Cristiano Ronaldo arrache son brassard de capitaine et rentre aux vestiaires le regard noir. Suivi par une caméra, il ne trouve rien de mieux que de lui cracher dessus. La sortie de la star portugaise est à l’image de son Mondial : petit. Cette généreuse sélection portugaise méritait mieux comme icône. Dans le somptueux stade de Green Point, le choc tant attendu s’est révélé décevant.
Mais le résultat final n’est pas surprenant. Deux ans jour pour jour après son sacre européen, la Roja s’accroche toujours à son trône. La hiérarchie continentale est respectée. L’Espagne et l’Allemagne, finalistes du dernier Euro, sont en quart de finale. Les Pays-Bas complètent ce joli trio chargé de contrer l’armada sud-américaine. Mais il faudra d’autres arguments aux joueurs de Del Bosque pour espérer terminer leur séjour en beauté, le 11 juillet à Johannesburg. Car ils ne sont plus aussi souverains qu’avant. Leur succès d’hier a d’ailleurs un goût d’inachevé. Pour Xavi et ses partenaires, tout semble moins évident. Et l’imperméabilité du bloc portugais qui s’est dressé devant eux hier soir n’explique pas tout.
Le fair-play portugais
« On a su se montrer très patient et ne pas se précipiter, relativise Xavi Alonso. Le but est arrivé à un moment fondamental. Cela a été un beau combat. » Du côté portugais, on regrette surtout le manque de réalisme sur quatre grosses occasions en première période. « Pour gagner ce genre de match, il faut concrétiser ses actions, explique Ricardo Carvalho. On a bien joué, mais ce n’était pas suffisant, l’Espagne était meilleure. » Dominateurs (61 % de possession du ballon), les Espagnols ont longtemps tremblé face aux estocades adverses. Et c’est finalement l’excellent David Villa, profitant d’un hors-jeu non signalé, qui qualifie la Roja (63e) et se replace du même coup au sommet du classement des buteurs. Ronaldo mis à part, les Portugais quittent l’Afrique du Sud la tête haute, avec le sentiment d’avoir fait le maximum. « Nous avons joué avec dignité, ambition, je crois fermement que nos supporteurs peuvent être fiers de notre parcours », résume l’entraîneur Carlos Queiroz. Samedi soir à Johannesburg, les Espagnols seront favoris face au Paraguay. Tout le monde se projette déjà sur une fantastique demi-finale face au vainqueur d’Allemagne - Argentine. Attention, toutefois, à ne pas griller les étapes. Car malgré sa prestigieuse victoire hier, l’Espagne est loin d’avoir fait le pus dur.
ESPAGNE - PORTUGAL 1-0 (0-0)
Spectateurs : 63 599.
Arbitre : M. Baldassi (Arg).
But : Villa (63e).
Avertissements. Espagne : Xabi Alonso (74e). Portugal : Tiago (80e).
Exclusion. Portugal : Ricardo Costa (89e).
Espagne : Casillas (cap.) - Sergio Ramos, Puyol, Piqué, Capdevila - Xavi, Busquets, Xabi Alonso (Marchena 90e + 3), Iniesta - Torres (Llorente, 59e), Villa (Pedro, 88e) Entr. : Del Bosque.
Portugal : Eduardo - Ricardo Costa, Ricardo Carvalho, Bruno Alves, Coentrao - Tiago, Pepe (Pedro Mendes, 72e), Raul Meireles - Cristiano Ronaldo (cap.), Almeida (Danny, 59e), Simao (Liedson, 72) Entr. : Queiroz
Le fair-play portugais
« On a su se montrer très patient et ne pas se précipiter, relativise Xavi Alonso. Le but est arrivé à un moment fondamental. Cela a été un beau combat. » Du côté portugais, on regrette surtout le manque de réalisme sur quatre grosses occasions en première période. « Pour gagner ce genre de match, il faut concrétiser ses actions, explique Ricardo Carvalho. On a bien joué, mais ce n’était pas suffisant, l’Espagne était meilleure. » Dominateurs (61 % de possession du ballon), les Espagnols ont longtemps tremblé face aux estocades adverses. Et c’est finalement l’excellent David Villa, profitant d’un hors-jeu non signalé, qui qualifie la Roja (63e) et se replace du même coup au sommet du classement des buteurs. Ronaldo mis à part, les Portugais quittent l’Afrique du Sud la tête haute, avec le sentiment d’avoir fait le maximum. « Nous avons joué avec dignité, ambition, je crois fermement que nos supporteurs peuvent être fiers de notre parcours », résume l’entraîneur Carlos Queiroz. Samedi soir à Johannesburg, les Espagnols seront favoris face au Paraguay. Tout le monde se projette déjà sur une fantastique demi-finale face au vainqueur d’Allemagne - Argentine. Attention, toutefois, à ne pas griller les étapes. Car malgré sa prestigieuse victoire hier, l’Espagne est loin d’avoir fait le pus dur.
ESPAGNE - PORTUGAL 1-0 (0-0)
Spectateurs : 63 599.
Arbitre : M. Baldassi (Arg).
But : Villa (63e).
Avertissements. Espagne : Xabi Alonso (74e). Portugal : Tiago (80e).
Exclusion. Portugal : Ricardo Costa (89e).
Espagne : Casillas (cap.) - Sergio Ramos, Puyol, Piqué, Capdevila - Xavi, Busquets, Xabi Alonso (Marchena 90e + 3), Iniesta - Torres (Llorente, 59e), Villa (Pedro, 88e) Entr. : Del Bosque.
Portugal : Eduardo - Ricardo Costa, Ricardo Carvalho, Bruno Alves, Coentrao - Tiago, Pepe (Pedro Mendes, 72e), Raul Meireles - Cristiano Ronaldo (cap.), Almeida (Danny, 59e), Simao (Liedson, 72) Entr. : Queiroz
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