
A l'instar de Rama Yade, secretaire d'Etat chargée des Sports.
La ministre «prend acte de la décision de Jean-Pierre Escalettes de démissionner de ses fonctions de président de la Fédération française de football dont les statuts contiennent des dispositions s'appliquant à cette situation», indique sobrement le communiqué de Roselyne Bachelot. Elle avait eu de mots très durs envers le dirigeant fédéral, estimant dès jeudi, deux jours après la défaite contre l'Afrique du Sud (2-1), que la démission de M. Escalettes était «inéluctable».
Ces propos avaient toutefois fait réagir la Fédération internationale de football (Fifa), opposée à toute «ingérence politique» dans la gestion des fédérations. «On a dit à son ministère (de Roselyne Bachelot, ndlr): Faites attention, il y a des mots qu'on ne doit pas employer. Ce n'est pas à vous de demander sa démission, c'est à lui de donner sa démission», avait déclaré samedi le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke.
- Bixente Lizarazu, champion du monde 1998 (sur RTL): «Ca me paraît être une décision logique, compte tenu de tout ce qui s'est passé ces derniers temps en équipe de France. (...) Je pense que Jean-Pierre Escalettes a pris ses responsabilités et c'est tout à son honneur. L'erreur qu'il a faite, et qui l'a mené à prendre cette décision, est en 2008 lorsqu'il aurait dû se séparer de Raymond Domenech (...) Je pense qu'il a fait le mauvais choix (...) Il n'a jamais eu d'autorité sur le sélectionneur (...) il n'a pas su recadrer les joueurs, notamment lors de cette mutinerie. Ca fait un peu beaucoup.»
- Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, a quant à lui assuré sur le site de LFP: «Cette décision honore Jean-Pierre Escalettes, un homme juste et intègre. Le désastre de la Coupe du Monde ne doit pas faire oublier les éléments positifs de son action: l'Euro 2016, le redressement des finances de la Fédération et la solidarité entre le football amateur et le football professionnel. Cette solidarité doit rester plus forte que jamais au moment où il s'agit de reconstruire ensemble un nouveau système de gouvernance pour le football de demain.
- Gervais Martel, vice-président de la FFF sur France24: «C'est une décision qu'il a prise de manière très personnelle (...). Je suis un peu surpris qu'il ait pris cette décision aujourd'hui. On ne retient que les derniers jours de l'équipe de France. On a oublié le travail effectué par Jean-Pierre à la tête de la Fédération (...) notamment de ramener l'Euro 2016 en France.(...). S'il l'a fait c'est qu'il pensait que c'était dans l'intérêt général du football».
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