mercredi 30 juin 2010

Deschamps fidèle à l’OM

Courtisé par Liverpool, Didier Deschamps a préféré jouer la carte du long terme avec l’OM. DD a ainsi refusé le pont d’or du club anglais et prolongé son contrat jusqu’en juin 2012 à Marseille. Une nouvelle qui réjouit Jean-Claude Dassier. L’OM peut maintenant se pencher sur son recrutement estival.

"J’ai de très bonnes nouvelles à vous annoncer". Sourire aux lèvres, Jean-Claude Dassier piaffe d’impatience. Son annonce principale ne concerne pas une future recrue, mais un homme déjà en place : Didier Deschamps. Le président de l’OM annonce à la presse que DD a prolongé son contrat à Marseille jusqu’en 2012. JCD peut souffler. Il vient de conclure l’un des dossiers les plus chauds de l’été. Car Liverpool venait de solliciter le coach des champions de France. Un pont d’or pour rejoindre l’une des équipes du "Big Four". Ça fait réfléchir. "C’était une affaire sérieuse, confirme Dassier. Ça m’a un temps inquiété. Mais j’ai toujours fait confiance à Didier pour rester avec nous." Et Deschamps de lui répondre : "Le président y tenait. Mais ça me fait très plaisir aussi", révèle-t-il dans un grand éclat de rires.
La menace des Reds a bien été réelle sur le dossier Deschamps. "C’est un grand club qui me sollicite, j’en suis très flatté", avoue-t-il. "Ça m’amène à réfléchir. Il y a des éléments intéressants". Ils étaient essentiellement financiers. "Quand on ne regarde que l’aspect financier, il n’y a pas photo entre la France et l’étranger", détaille l’entraîneur olympien. "Mais ce n’est pas mon objectif prioritaire. Je ne suis pas venu pour ça à Marseille. Même si c’est une forme de reconnaissance, ce n’est pas un critère prioritaire pour moi. Ce qui compte avant tout c’est le fonctionnement, le projet sportif." Sur ces plans-là, Deschamps n’était pas prêt à lâcher l’OM.
"Pas le feu au lac"
"Après la saison que l’on a vécue tous ensemble, il y a encore du travail", précise-t-il. "M’inscrire dans la durée, c’est quelque chose d’intéressant dans mon mode de fonctionnement." Et puis Liverpool n’est pas entré assez vite dans la danse. "C’est vrai que c’est aussi une affaire de timing", confirme DD. "On était à quelques jours de la reprise. C’est une question de respect envers le club, les joueurs, les supporters." Si Deschamps a décliné le challenge de Liverpool, il ne ferme pas pour autant la porte à de futures sollicitations anglaises. "Je peux être intéressé par ce club-là parce qu’à un moment donné il y aura peut-être quelque chose qui m’intéressa sur le plan sportif." Jean-Claude Dassier peut, lui, se réjouir de son premier tour de force de la saison 2010-2011. Les deux hommes sont maintenant liés à l’OM jusqu’en 2012. Une "coquetterie qui ne déplait pas" au président marseillais.
Le cas Deschamps réglé, l’OM va maintenant s’atteler à renforcer son effectif. Le mercato estival devrait être "plus calme que l’an passé", dixit l’entraîneur marseillais. "On ne peut pas faire n’importe quoi sur le plan économique", prévient-il. "Et puis avec la Coupe du monde et les championnats étrangers qui vont reprendre très tard, mi-juillet, le marché des transferts n’a pas beaucoup bougé. Il n’y a donc pas le feu au lac. Que ce soit en quantité ou en qualité, je considère que j’ai actuellement le nombre de joueurs nécessaires dans mon effectif." César Azipilicueta est pour le moment l’unique recrue des champions de France. Il remplace Laurent Bonnart, en fin de contrat. Mais les noms de Raul Meireles et Luis Fabiano circulent avec insistance en coulisses. Jean-Claude Dassier aura-t-il bientôt d’autres très bonnes nouvelles à annoncer ?

Erding intéresse Newcastle

Photographie des ultimes annonces et rumeurs données par nos confrères les plus en pointe, partout en Europe. L'Equipe fait part de l'intérêt de Newcastle pour l'attaquant du PSG, Mevlut Erding. Benoît Pedretti pourrait rester à Auxerre, Alou Diarra intéresse, lui, Manchester City.

LE BUZZ :
Son nom n'avait pas jusqu'ici pris place dans la rubrique des transferts. Mais ce mercredi, l'Equipe évoque l'intérêt prononcé de Newcastle pour l'attaquant du PSG, Mevlut Erding. Les Magpies retrouve cette saison la Premier League avec de grosses ambitions et souhaite confier les clés de leur secteur offensif au Turc. Après avoir fait parvenir au club de la capitale une première offre de 6 millions d'euros repoussée par le PSG, Newcastle devrait formuler une nouvelle offre dans les jours à venir pour celui qui a inscrit 11 buts en 36 rencontres de L1 la saison dernière.
TELEX
Manchester City suivrait de près le milieu bordelais Alou Diarra pour l'associer dans l'entrejeu à Patrick Vieira. (Le Parisien)
Mathieu Bodmer doit s'engager ce mercredi pour 3 ans avec le PSG après avoir satisfait à la visite médicale. Lyon percevrait une indemnité de transfert de 3,5 millions d'euros. (L'Equipe)
Le Monégasque Lukman Haruna intéresse l'Inter Milan. Les champions d'Europe pourrait même proposer 5 millions d'euros pour s'attacher les services du Nigérian. (Le Parisien)
Tottenham, engagé en Ligue des Champions la saison prochaine, souhaiterait engager le milieu de Manchester United Michael Carrick et serait prêt à inclure Roman Pavlyuchenko dans la transaction.
Arsenal souhaiterait engager deux joueurs plus franchement désirés du côté de Manchester City : Nigel de Jong et Shaun Wright-Phillips.
Sam Allardyce, le manager de Blackburn, souhaiterait enrôler Raul, en bout de course au Real Madrid. (Daily Express)
LA DECLA :
"Partir n'est pas une obsession. Je sais qu'à Auxerre, il y a un bon groupe et la perspective de disputer une compétition européenne. Si aucune offre est faite", la question sera réglée. Dans le cas contraire, je l'étudierais. Rester à Auxerre ne serait pas un problème." Annoncé partant en fin de saison dernière, Benoît Pedretti semble prêt à rempiler du côté d'Auxerre, qualifié pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Blatter fait un petit pas vers la vidéo

Après les grossières erreurs d’arbitrage survenues dimanche, lors des matchs Allemagne - Angleterre et Argentine - Mexique, Sepp Blatter, le de la Fifa, a annoncé hier que l’instance internationale allait se pencher sur la question du recours à la technologie. Mais le processus sera lent et extrêmement limité.

Vidéo sur la ligne de but. Les 21 et 22 juillet, un groupe d’étude de la Fifa fera le bilan de l’arbitrage pendant le Mondial et lancera des pistes de réflexion.
En octobre ou novembre, la Fifa dévoilera un nouveau plan pour l’arbitrage de haut niveau. Il devrait concerner le recours à deux derrière les cages et à l’assistance vidéo sur la ligne de but. Cela aurait permis de valider le deuxième but des Anglais face à l’Allemagne. Cette mesure paraît néanmoins extrêmement restrictive compte tenu des innombrables erreurs dans la surface.

Pourquoi ne pas aller plus vite ? En termes de loi du jeu, la Fifa n’est pas souveraine. Elle doit se plier aux décisions de l’International Board. Cet organisme contrôlé par les Britanniques est d’un conservatisme extrême. Pour valider l’utilisation de la vidéo sur la ligne de but, Blatter devra attendre la prochaine réunion du Board en février ou mars et prier pour que les rénovateurs obtiennent la majorité. Si les dirigeants du mondial peuvent se laisser convaincre sur ce point, il faudra encore attendre avant de les voir accepter l’aide technologique pour les hors-jeu ou les fautes commises dans la surface.

L’UEFA généralise les matchs avec quatre assistants. Michel Platini est contre l’arbitrage vidéo. Il sera néanmoins obligé de suivre les modestes résolutions de la Fifa. Lors de la dernière Ligue Europa, l’UEFA a testé un système à quatre assistants (plus l’arbitre) qui s’est révélé convaincant. Cette mesure devrait être étendue à toutes les compétitions européennes dès la rentrée : Ligue des champions et éliminatoires de l’Euro 2012. L’UEFA en a fait la demande fin mai. La Fifa devrait lui donner le feu vert en juillet.

Raymond Domenech auditionné à huis clos à l'Assemblée

MONDIAL2010 - Décryptage d'une audition exceptionnelle...

A 10 h ce mercredi, Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes, président démissionnaire de la FFF, se présenteront Salle Lamartine pour répondre aux questions des députés de la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale. Décryptage.

Pourquoi ces auditions?

Pour tenter d’éclairer les zones d’ombre. Après le gouvernement, le président de la République, c’est au tour des députés de se s’intéresser à la débâcle de l’équipe de France. Lors de l’audition de Roselyne bachelot, mardi soir, la présidente Michèle Tabarot a justifié l’initiative de sa commission «pour comprendre ce qui s’est passé et non interférer avec les instances sportives».

Comment l’audition va-t-elle se dérouler?

A huis clos. Contrairement à ce qui était prévu dans un premier temps (direct à la télé, présence des journalistes), les deux hommes répondront aux questions des députés en secret. C’est une demande de la FFF. Mardi soir, lors de l’audition de Roselyne Bachelot, des dizaines de caméras et de journalistes étaient présents. Messieurs Escalettes et Domenech seront entendus mercredi à partir de 10h. Ils prendront sans doute la parole pour exposer leur version des faits avant de répondre aux questions. Et l’audition peut durer plusieurs heures.


L’initiative des députés est-elle bien accueillie?


Non. Les rangs de l’opposition dénoncent des «auditions spectacle». «Depuis une semaine, on assiste à une multiplication de déclarations. Si une médaille doit être remise, c’est celle de la démesure», a lancé mardi soir Valérie Fourneyron  lors de l’audition de Roselyne Bachelot. Par ailleurs, la Fifa dénonce une ingérence dans les affaires fédérales et menace déjà de suspendre la fédération française.
Comment va se comporter Raymond Domenech?

Impossible de le savoir. A la fois ironique et distant devant des journalistes qu’il méprise, le sélectionneur est un maître des conférences de presse. Mais c’est la première fois qu’il va devoir s’exprimer devant des représentants du peuple. Au soir de l'élimination et de la défaite contre l'Afrique du Sud (2-1), il s'était refusé à dresser un bilan de ses six années passées au poste de sélectionneur et de surtout de la déroute historique de l'équipe de France durant la Coupe du monde 2010. «C'est impossible de résumer comme ça, à chaud. Tout ce que je dis, je le répète, c'est une grande tristesse, un désarroi pour le public, le foot français. On est passé à côté. On est même surpris, on est dans la déception, pas dans l'explication. Les bilans, je vais les faire avec les dirigeants, le staff, les joueurs», avait-il indiqué.

Villa envoie l’Espagne en quart

Dans un match fermé, la lumière est venue du prodige de l’attaque espagnole. Mais les champions d’Europe devront se méfier du Paraguay samedi en quart.

 
 
 
De rage, arrache son brassard de capitaine et rentre aux vestiaires le regard noir. Suivi par une caméra, il ne trouve rien de mieux que de lui cracher dessus. La sortie de la star portugaise est à l’image de son Mondial : petit. Cette généreuse sélection portugaise méritait mieux comme icône. Dans le somptueux stade de Green Point, le choc tant attendu s’est révélé décevant.
Mais le résultat final n’est pas surprenant. Deux ans jour pour jour après son sacre européen, la Roja s’accroche toujours à son trône. La hiérarchie continentale est respectée. L’Espagne et l’Allemagne, finalistes du dernier , sont en quart de finale. Les Pays-Bas complètent ce joli trio chargé de contrer l’armada sud-américaine. Mais il faudra d’autres arguments aux joueurs de Del Bosque pour espérer terminer leur séjour en beauté, le 11 juillet à Johannesburg. Car ils ne sont plus aussi souverains qu’avant. Leur succès d’hier a d’ailleurs un goût d’inachevé. Pour et ses partenaires, tout semble moins évident. Et l’imperméabilité du bloc portugais qui s’est dressé devant eux hier soir n’explique pas tout.

Le fair-play portugais

« On a su se montrer très patient et ne pas se précipiter, relativise Xavi Alonso. Le but est arrivé à un moment fondamental. Cela a été un beau combat. » Du côté portugais, on regrette surtout le manque de réalisme sur quatre grosses occasions en première période. « Pour gagner ce genre de match, il faut concrétiser ses actions, explique Ricardo Carvalho. On a bien joué, mais ce n’était pas suffisant, l’Espagne était meilleure. » Dominateurs (61 % de possession du ballon), les Espagnols ont longtemps tremblé face aux estocades adverses. Et c’est finalement l’excellent David Villa, profitant d’un hors-jeu non signalé, qui qualifie la Roja (63e) et se replace du même coup au sommet du classement des buteurs. Ronaldo mis à part, les Portugais quittent l’Afrique du Sud la tête haute, avec le sentiment d’avoir fait le maximum. « Nous avons joué avec dignité, ambition, je crois fermement que nos supporteurs peuvent être fiers de notre parcours », résume l’entraîneur Carlos Queiroz. Samedi soir à Johannesburg, les Espagnols seront favoris face au Paraguay. Tout le monde se projette déjà sur une fantastique demi-finale face au vainqueur d’Allemagne - Argentine. Attention, toutefois, à ne pas griller les étapes. Car malgré sa prestigieuse victoire hier, l’Espagne est loin d’avoir fait le pus dur.

ESPAGNE - PORTUGAL 1-0 (0-0)
Spectateurs :
63 599.
Arbitre : M. Baldassi (Arg).
But : Villa (63e).
Avertissements. Espagne : Xabi Alonso (74e). Portugal : Tiago (80e).
Exclusion. Portugal : Ricardo Costa (89e).
Espagne : Casillas (cap.) - Sergio Ramos, Puyol, Piqué, Capdevila - Xavi, Busquets, Xabi Alonso (Marchena 90e + 3), Iniesta - Torres (Llorente, 59e), Villa (Pedro, 88e) Entr. : Del Bosque.
Portugal : Eduardo - Ricardo Costa, Ricardo Carvalho, Bruno Alves, Coentrao - Tiago, Pepe (Pedro Mendes, 72e), Raul Meireles - Cristiano Ronaldo (cap.), Almeida (Danny, 59e), Simao (Liedson, 72) Entr. : Queiroz 

Domenech à l'Assemblée par une porte dérobée

 
Celle-ci devait initialement être ouverte à la presse, attendue nombreuse, mais un huis clos a finalement été décrété à la demande de la FFF, et conformément au souhait de plusieurs députés qui s'étaient exprimés contre des "auditions spectacle". Mieux, Domenech et Escalettes ont réclamé – et semble-t-il obtenu – de pouvoir accéder à la salle de la commission par une porte dérobée pour pouvoir éviter les médias. Tout juste un tour de table sera-t-il organisé pour les photographes au début de l'audition.
Hier, la commission des affaires culturelles de l'Assemblée a déjà entendue la ministre des sports Roselyne Bachelot. Interrogée sur les causes de la débâcle des Bleus au Mondial, elle a écarté toute responsabilité personnelle : "les responsables sont clairement, en un, les joueurs, en deux, le sélectionneur, en trois, les instances". Elle a aussi stigmatisé des "joueurs insupportables et un sélectionneur aux abonnés absents". (lire l'article)

Quelle sera la ligne de défense de Raymond Domenech et de Jean-Pierre Escalettes ? L'ancien sélectionneur acceptera-t-il seulement de se justifier devant un tel "jury" alors même que la FIFA déplore fermement depuis plusieurs jours l'interventionisme politique sur ce dossier ? "En France, c'est devenu une affaire d'Etat, mais le foot doit rester entre les mains de la Fédération française de football", a encore déclaré lundi Sepp Blatter, le président de la FIFA.
Champion dans l'art de l'évitement, Domenech sera mis face à son bilan après six ans à la tête des Bleus conclus par une faillite complète de l'équipe. Jusque là, il a refusé de se livrer à une autocritique publique en profondeur. L'heure est probablement venue.
C'ÉTAIT HIER.
Une courte victoire de l'Espagne contre le Portugal (1-0, voir le compte-rendu), et une qualification aux tirs au but du Paraguay contre le Japon... (0-0, 5-3 t-a-b, voir le compte rendu) : il faut croire que les défenseurs étaient plus en forme hier que les attaquants. Mais Villa, l'Espagnol, a confirmé qu'il était l'un des hommes en forme de ce Mondial. En inscrivant son 4e but de la compétition, lundi, il a rejoint Higuain (Argentine) et Vittek (Slovaquie) en tête du classement des buteurs.
L'IMAGE DU JOUR


Le président de la FIFA Seppe Blatter s'est excusé lundi pour les 
erreurs d'arbitrage dotn ont été victimes l'Angleterre et le Mexique en 
huitièmes de finale. "J'ai exprimé mes excuses aux deux délégations
 directement concernées. Je comprends qu'ils ne soient pas contents. Les
 Anglais m'ont dit merci, les Mexicains ont baissé la tête", a 
déclaré le patron du football mondial.
AP/STEFFEN SCHMIDT
Le président de la FIFA Seppe Blatter s'est excusé lundi pour les erreurs d'arbitrage dotn ont été victimes l'Angleterre et le Mexique en huitièmes de finale. "J'ai exprimé mes excuses aux deux délégations directement concernées. Je comprends qu'ils ne soient pas contents. Les Anglais m'ont dit merci, les Mexicains ont baissé la tête", a déclaré le patron du football mondial.

Wimbledon: Tsonga-Murray à vivre en live comme-à-la-maison

TENNIS - Le numéro 1 français affronte Andy Murray en quart de finale de Wimbledon...

AVANT-MATCH

Mercredi, Jo-Wilfried Tsonga s’attaque à deux monuments. Car battre Andy Murray, le numéro 4 mondial dans son jardin du Central Court de Wimbledon, c’est escalader deux montagnes à la fois. Sur la pelouse de Wimb, le numéro 1 français va non seulement devoir sortir son meilleur tennis pour écarter le chouchou tout en gérant l’émotion de jouer sur un court mythique qu’il ne connaît pas encore.  «Ca va être un moment top de ma carrière. Je vais fouler ce court pour la toute première fois et pas contre n'importe qui. Ca va être la possibilité de faire quelque chose de grand», annonce le Manceau.

>> Un match à suivre comme-à-la-maison sur 20minutes.fr

S’il veut atteindre une demi-finale dans un autre Grand chelem que l’Open d’Australie, Tsonga va devoir produire du très grand tennis. Car Murray a fait forte impression depuis le début de la quinzaine. En quatre matchs, le Britannique a remporté les douze sets disputés sans jamais se laisser entraîner dans un jeu décisif. «Je ne suis pas le plus fin des tacticiens. Lui, il est très fort à ce niveau-là, il voit tout sur le terrain. Il ne faudra pas le laisser lire dans mon jeu», analyse le Français qui devrait chercher le KO sur chaque point. Un avis partagé par une autre star de Wimbledon, le marathonien Nicolas Mahut, de retour en France après son match historique face à John Isner. «Murray m’a impressionné par sa qualité de retour… Il sert très bien aussi, mais Jo va avoir la possibilité de retourner et d’imposer sa puissance à l’échange. Il ne va pas se frustrer comme face à gros serveur comme Karlovic l’an dernier. Je crois que tout est réuni pour avoir un Français en demi-finale.»

Histoire de faire mieux qu’en 2008. Il y a deux ans, Richard Gasquet était passé à deux doigts du crime de lèse-majesté, au même stade de la compétition. Mené 2 sets à 0, Murray avait réussi à retourner la situation dans une ambiance plus proche de la corrida que d'une partie de cricket. Depuis janvier 2008, aucun Français n'a réussi à battre Murray. Quinze joueurs différents s'y sont cassés les dents, de Monfils à Simon en passant par Mathieu, Llodra, Chardy, Benneteau et Tsonga lui-même, à deux reprises. Mais pas un n'a pu le faire chuter. Le dernier à avoir réussi cet exploit est… Tsonga. C’était en demi-finale de l’Open d’Australie 2008. Un tournoi fondateur dans la carrière du Manceau.

EU: Retraite quatre étoiles pour McChrystal

L'ancien commandant des forces alliées en Afghanistan, le général Stanley McChrystal, révoqué la semaine dernière pour avoir critiqué la présidence américaine dans un article, disposera, à la demande expresse de Barack Obama, d'une retraite de général quatre étoiles. Le général McChrystal, qui a fait valoir ses droits à la retraite, a été promu à ce grade il y a un an. Or, il faut servir normalement deux ans à ce grade pour pouvoir prétendre à une pension mensuelle équivalente, soit 12.475 dollars.

mardi 29 juin 2010

Un réseau présumé d'espions russes démantelé aux États-Unis


Dessin de cinq des dix individus arrêtés par 
le FBI lors de leur comparution, hier.

renseignements Moscou dénonce des arrestations « infondées »

Identité falsifiée ou volée à un mort, encre invisible, argent enterré dans un champ pendant des années, messages codés... La nouvelle affaire qui secoue les relations russo-américaines ressemble à s'y méprendre à un roman d'espionnage. Lundi, le ministère de la Justice a annoncé un coup de filet contre dix personnes accusées de travailler aux Etats-Unis pour le compte de la Russie. Un onzième individu était en fuite, mais un suspect a été arrêté hier à Chypre. Cette opération est le fruit de plus de sept ans d'enquête du FBI. Selon la police, les suspects étaient immergés dans la société américaine afin d'« obtenir des informations » en « infiltrant les cercles politiques américains ». Après avoir été entraînés par le SVR, un service d'espionnage russe héritier du KGB, « les agents secrets se voyaient remettre une fausse identité appelée “légende” » et « opéraient souvent par deux (...)», assure la police. Le SVR s'est, lui, refusé à tout commentaire.
Un timing embarrassantCinq des dix individus arrêtés ont comparu hier devant un juge fédéral. Ils risquent jusqu'à vingt-cinq ans de prison, cinq ans pour la plupart, selon un avocat. Selon l'accusation, leur mission était de recueillir des informations sur les armes nucléaires, la CIA, les membres du Congrès ou encore la position des Etats-Unis sur l'Iran. Mais, selon le New York Times, ils ne sont pas accusés d'espionnage, et on ignorait hier quelles informations ils ont effectivement obtenues.
Cette affaire intervient à un moment embarrassant pour Moscou et Washington. Il y a quelques jours seulement, le président russe, Dmitri Medvedev, était reçu par Barack Obama pour travailler à la relance des relations russo-américaines. Tous deux affichaient alors leur complicité à coups de hamburgers et de blagues sur le téléphone rouge. Changement de ton hier. Furieuse, la diplomatie russe a dénoncé des arrestations « infondées », « mal intentionnées », et a jugé « fort déplorable que tout cela ait lieu » dans ce contexte de « relance ». Il a aussi démenti que les espions présumés aient agi contre les intérêts américains. De son côté, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, espère que l'affaire ne nuira pas aux relations russo-américaines. Selon Didier Chaudet, professeur à Sciences-Po, cette coïncidence de calendrier ne doit rien au hasard. « Pour des raisons politiques ou idéologiques, certains, aux Etats-Unis, rejettent la politique de rapprochement avec la Russie initiée par Obama. Ils sont restés dans la logique de la guerre froide et reprochent au Président de vendre trop facilement leur pays. » « Si l'on découvre que ce réseau est plus vaste que l'on croit, ajoute-t-il, cela pourrait jeter un nouveau froid entre les deux pays, comme cela s'est toujours produit après leurs tentatives de rapprochement.

La Grèce de nouveau bloquée par une grève générale

Protestant contre la réforme des retraites, des milliers de manifestants ont défilé dans les principales villes grecques à l’occasion d’une nouvelle grève générale qui a perturbé transports et services publics.




Sous des banderoles appelant au « Retrait de la réforme des retraites » et à la « Résistance » quand « L’injustice devient la loi », plusieurs milliers de manifestants ont défilé hier matin dans le centre d’Athènes à l’appel du Pame, le front syndical du Parti communiste (KKE). Dans un autre quartier du centre, un autre défilé, à l’appel des deux grandes centrales syndicales grecques, la GSEE pour le secteur privé et l’Adedy pour les fonctionnaires, a rassemblé quelques milliers de manifestants,

Contre-réforme des retraites

Cette cinquième grève générale depuis février visait à protester contre le projet de réforme des retraites et la cure d’austérité imposée par le gouvernement. Elle a affecté le trafic aérien, avec l’annulation d’une cinquantaine de vols intérieurs à destination des îles grecques, les liaisons internationales étant cependant maintenues, ainsi que le trafic ferroviaire. Les ferries, eux, ont fonctionné normalement au Pirée, où un millier de gardes-côtes et de policiers étaient déployés pour empêcher une éventuelle action de blocage de quelque 500 syndicalistes communistes rassemblés près du port.
La grève a aussi touché l’administration, les hôpitaux et les entreprises publiques, et privé le pays de toute information pendant vingt-quatre heures, le syndicat des journalistes s’étant rallié au mot d’ordre ainsi d’ailleurs que la Confédération des commerçants et artisans, même si tous les commerces étaient ouverts à Athènes. Le texte contesté, qui doit être soumis au Parlement le 8 juillet, généralise à 65 ans l’âge légal de départ à la retraite, impose 40 annuités de cotisation contre 37 auparavant et prévoit des coupes (7 % en moyenne) dans les pensions.

La tempête Alex devient un ouragan

La tempête tropicale Alex, qui a forcé BP à réduire ses opérations de récupération du pétrole dans le golfe du Mexique, est devenue le premier ouragan de la saison en Atlantique et menace les côtes du Mexique et du Texas, a annoncé hier le Centre national des ouragans (NHC) américain.

"Les vents maximums soutenus sont passés à près de 120 km/h, avec des rafales plus élevées", a indiqué, dans un communiqué le NHC, basé à Miami (sud-est des Etats-Unis). "Un renforcement supplémentaire est prévu avant qu'ils ne touchent terre", ce que le NHC attend mercredi soir, près de la frontière américano-mexicaine, séparant les Etats américain du Texas et mexicain de Tamaulipas.

Alex, désormais ouragan de catégorie un se dirige vers l'Ouest et il n'est pas prévu qu'il tourne en direction de la zone de la marée noire dans le golfe du Mexique, consécutive au naufrage de la plateforme de BP, fin avril, au large de la Louisiane. Des vents importants forment néanmoins de hautes vagues qui ont conduit à réduire les opérations de récupération du pétrole.

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le roi Albert II vient commémorer l'indépendance

Etrange cadeau d'anniversaire, pour le président Kabila, que la visite du roi Albert II dans l'ex-Congo belge.

Son aïeul Léopold II avait fait de l'immense Congo belge sa "propriété personnelle". Le roi Albert II, lui, assiste ce mercredi 30 juin, à Kinshasa, aux cérémonies du 50e anniversaire de l'indépendance du pays-continent, devenu depuis lors, au gré d'une histoire tourmentée, Congo-Kinshasa, puis Zaïre, puis République démocratique du Congo (RDC).
Voyage délicat, tant il ravive de douloureux souvenirs, braquant en outre les regards sur un colosse aux pieds d'argile doté d'un pactole minéral phénoménal, mais où la misère et les carences d'un Etat anémique, rançon du règne calamiteux du défunt maréchal Mobutu, plombent le quotidien.
"Longtemps, souligne l'historien Anicet Mobé, la monarchie a entretenu la fiction de la colonie modèle, assimilée à une oeuvre philanthropique. Mais, dès les années 1950, le processus échappe à la couronne, qui ne perçoit pas l'éveil d'une conscience politique nationale." Exigence incarnée par Patrice Lumumba, premier chef de gouvernement du Congo indépendant, assassiné dès janvier 1961. "Ce gêneur a alors été présenté, à tort, comme un suppôt de l'URSS, poursuit Mobé. Il était tentant pour l'Occident de brandir l'épouvantail communiste, alors qu'en termes d'influence sur le continent le danger pour la Belgique venait davantage de Paris ou de Londres que de Moscou."
Reste que le Cinquantenaire paraît plus inconfortable encore pour le président Joseph Kabila que pour son royal hôte. "On voit prospérer une économie criminalisée, avance Anicet Mobé. Voyez les contrats miniers conclus en catimini avec des partenaires chinois, sans aucun contrôle du Parlement ou de la société civile." Il y a plus tragique: l'assassinat, le 1er juin, de Floribert Chebeya, militant des droits de l'homme, éclabousse l'appareil policier d'un régime qui aura bien du mal à reléguer ce crime dans la rubrique des faits divers.

lundi 28 juin 2010

Apple ouvrira son 3e "store" français samedi, à Paris Opéra.

Après le Carrousel du Louvre, Apple s'apprête à investir le quartier des Grands Magasins parisiens. La société dirigée par Steve Jobs y inaugurera samedi sa troisième enseigne française, la plus importante en termes de taille, au 12, rue Halévy, derrière l'opéra Garnier.

Pourquoi avoir choisi Opéra, situé à à peine dix minutes de marche de la boutique du Louvre ? Central, bien desservi par le métro, le quartier est particulièrement commerçant, avec une fréquentation dopée par les deux incontournables que sont le Printemps Haussman et les Galeries Lafayette. Repaire des adeptes de la mode, il mêle marques de luxe, couturiers et grandes marques du prêt à porter, sans se départir d'un côté un peu « branché ».


Apple Store Opéra

Soigneusement dissimulé aux regards extérieurs jusqu'à son inauguration, l'intérieur de ce nouvel Apple Store adoptera les codes esthétiques en vigueur dans les quelque 280 boutiques du réseau Apple et offrira espaces de démonstration, « Genius Bar » et terminaux de paiement décentralisés. Apple devrait également y organiser à intervalles réguliers des événements culturels : projection ou concerts privés, rencontre avec des artistes, etc.

Le magasin sera ouvert de 8h à 20h du lundi au mercredi, et de 9h à 21h du jeudi au samedi. L'inauguration, fixée à 10 heures, samedi matin, devrait une nouvelle fois fédérer les fans de la marque à la pomme, qui seront récompensés par la traditionnelle distribution de tee-shirts. Et si vous vous demandez en quoi une ouverture de magasin peut à leurs yeux constituer un événement, nous vous invitons à voir ou à revoir le reportage que nous avions réalisé à l'inauguration de l'Apple Store du Louvre !

Après les paris sportifs, le poker se met au Net

Onze sites ont été agréés par l'Autorité de régulation des jeux d'argent en ligne (Arjel). Les sites disposant des plus gros réseaux de joueurs seront privilégiés. 

Les stars et les «people» sont de la partie: Patrick Bruel et Vikash Dhorasoo chez Winamax, Sébastien Chabal et Gaël Monfils chez PokerStars. Sauf contretemps, le marché du poker s'ouvre mardi sur Internet, avec la publication d'un décret mardi matin, trois semaines après l'autorisation des paris sportifs et hippiques à cause d'une obstruction de Malte.
Onze sites ont déjà été agréés par l'Autorité de régulation des jeux d'argent en ligne (Arjel) pour se lancer immédiatement. On y retrouve des acteurs des paris sportifs et hippiques (le PMU, EurosportBET, Betclic, Bwin), mais aussi des «pures players» du poker en ligne (PokerStars, Winamax), et un groupe de casinos, le groupe Partouche. L'américain Full Tilt, qui opère en France, apparaît comme le grand absent. Mais la liste n'est pas close. D'autres candidats sont dans les starting-blocks, à commencer par les casinotiers français: le groupe Lucien Barrière (associé à La Française des jeux), Joa Groupe et le groupe Tranchant. Ce dernier présentera un dossier à l'Arjel dans une dizaine de jours. «Nous nous lancerons vraisemblablement en juillet dès que nous aurons l'autorisation», confie Georges Tranchant, le président du Groupe.

Tournois dans des casinos

Près d'un million de Français joueraient déjà au poker en ligne, sur des sites non homologués. Le marché représente ainsi déjà 200 à 300 millions de chiffre d'affaires. Avec l'ouverture du marché, les règles vont changer: les mises seront taxées à hauteur de 2%, les sites «illégaux» entreront dans le collimateur de l'Arjel, et les cartes seront redistribuées.
Pour les joueurs, la loi les obligera à jouer entre Français, ce qui pourrait en inciter à aller sur des sites non agréés afin de se mesurer à des pointures internationales. Pour les sites de poker, la partie s'annonce serrée car tous veulent être dans les premiers. Winamax, le site de Patrick Bruel et Marc Simoncini, veut être numéro un. Mais PokerStars, leader mondial, tient à la place de leader en France. «Notre objectif est d'être le plus gros opérateur de poker en ligne en France et de proposer le plus grand nombre de tournois et de tables sur Internet à la clientèle française», déclare Alexandre Balkany, président de PokerStars France. Il y aura fatalement des perdants et des rapprochements, sachant que les professionnels eux-mêmes ne voient à terme que 3 à 5 gros sites de poker. Au niveau international, dix opérateurs se partagent 80% du marché.
Attirer le plus grand nombre de joueurs en organisant des tournois sur son site et dans des salles de jeux fera toute la différence. PokerStars, qui est le plus gros sponsor au monde de tournois dans des casinos, s'apprête à lancer en septembre une nouvelle compétition, les France Poker Series, avec les casinos Partouche et le cercle Haussmann. «Avec Everest Poker et Betclic Poker, nous aurons la plus grande communauté de joueurs en France», assure de son côté Nicolas Béraud, directeur général de Mangas Gaming, propriétaire des deux sites. Forts du soutien de leur actionnaire, la Société des bains de mer de Monaco, Betclic et Everest Poker organiseront des tournois à Monte-Carlo dès la fin de l'année. «Nous sommes les seuls à maîtriser toute la chaîne du poker, des émissions de télévision aux tournois dans les casinos, se félicite pour sa part Patrick Partouche, le président du groupe Partouche. Notre groupe a créé l'essor du poker en France. Le Partouche Poker Tour, c'est 25.000 joueurs sur une saison et un prize pool de 3,5 millions d'euros. Je ne suis pas inquiet, à condition que l'État combatte les sites illégaux.»

Création des «zones radar» : «Je surveille plus mon compteur que la route»

Crédits photo : mackenzieeeee (Flickr CC)
VOS RÉACTIONS - À l’approche des chassés-croisés des vacances d’été, la sécurité routière va effectuer certains contrôles de vitesse différemment. Dès le mois d’août, des panneaux, parmi ceux qui avertissent actuellement de la présence des radars, seront remplacés par le signalement d’une «zone radar». Le but est de placer les conducteurs «sous surveillance» sur toute une portion de route sans préciser où se trouve le radar. Disposées à des emplacements stratégiques et accidentogènes, 800 nouvelles machines de répression seront implantées d’ici à 2012, créant ainsi d’autres «zones radar».
De nombreux internautes du Figaro.fr, automobilistes ou non, réagissent à cette annonce. Pour beaucoup, ce nouveau type de répression n’est pas la solution pour réduire les accidents de la route et ne ferait qu’accentuer l’appréhension des automobilistes.
«Vivre en permanence dans la crainte est devenu difficile» 
«Respectueux des lois, je pense être tombé dans la phobie du radar. Sur les routes nationales les limitations de vitesse passent de 90 à 70 constamment, si bien qu'à l'instant où l'on passe devant le radar, on ne sait plus où on en est. Bien entendu, il faut bien poser des limites mais vivre en permanence dans la crainte est devenu une situation difficile», explique l’internaute pa4033. Les yeux rivés sur son compteur de vitesse, l’internaute alexisd estime même que l’omniprésence des radars peut être dangereuse : «Hier, sur la route, j'ai constaté que je surveillais plus mon compteur que la route elle-même et les autres voitures. En fait, le seul endroit où j'étais tranquille c'était sur les petites départementales où circuler à 70km/h est un maximum du type de route. Avec tous ces radars, on est moins attentifs à ce qu’il se passe autour.»
«Les considérations sécuritaires sont vraiment secondaires»
Parce que les dispositifs de répression sont toujours plus nombreux, certains remettent en cause les motivations de la sécurité routière : «Ces radars ne sont que "des pompes à fric" et les considérations sécuritaires sont vraiment, mais vraiment secondaires. Les autoroutes sont sûres et rouler à 140 au lieu de 130 n’a certainement pas une grande incidence. En revanche, traverser un village à 70 au lieu de 50, ou dépasser une ligne blanche... Voilà des délits bien plus graves mais qui hélas ne semblent pas rapporter assez d'argent à l'État», reproche l’internaute eurofederal001.
Conséquence directe de «la peur du gendarme»,  les automobiliste sont presque déshumanisés, selon l’internaute daboncourt alexis : «Nous sommes en train de dépasser la limite au-delà de laquelle les libertés individuelles ne sont plus assurées. Le résultat : les gens roulent à 70km/h en troupeau, personne n’ose doubler, à part quelques étrangers qui ne risquent rien ou ceux qui sont équipés de GPS détecteurs de radars», déplore l’internaute daboncourt alexis pour qui les automobilistes n’observent plus la route. «Quand nos grands penseurs vont-ils faire une étude sérieuse sur les effets catastrophiques de tous les appareils technologiques auxquels les conducteurs et leurs passagers sont reliés ? Et vous citoyens, allez-vous réagir ?», demande-t-il.
«Il faudrait mettre en place un concept de boîtes noires sur les véhicules des automobilistes récidivistes» 
Si pour certains les «zones radar» restent tout de même une bonne idée, d’autres proposent des solutions pour aller plus loin. L’internaute loic 33 estime notamment «qu’il faudra un jour venir à un concept de boîtes noires installées sur les véhicules des automobilistes ayant déjà commis des graves infractions. Pourquoi pas aller jusqu’à une étude approfondie des enregistrements de la boîte noire en cas de récidive ?», propose-t-il jugeant que trop de conducteurs dangereux passent au travers des mailles du filet.

1,7 million d’iPhone 4 vendus en trois jours

Après les bons chiffres de vente de l’iPad, le lancement du téléphone multi-fonction de quatrième génération est un nouveau succès pour Apple.
Tout va bien chez Apple. Malgré quelques petits couacs, la quatrième version de l’iPhone commercialisée depuis jeudi dernier se vend comme des petits pains. Pas moins de 1,7 million d’exemplaires du téléphone intelligent ont ainsi été écoulés en trois jours, selon les derniers chiffres publiés par le groupe.
Il s’agit du «lancement le plus fructueux de l’histoire d’Apple» selon Steve Jobs, le PDG d’Apple. Celui-ci présente toutefois ses excuses aux clients victimes des ruptures de stock. Plus de 600 000 pré-commandes avaient en effet été réalisées au cours de la seule première journée de prise de commande, un chiffre bien au-delà des prévisions. Saturés, les systèmes de réservation des opérateurs avaient dû être suspendus.
Même si le téléphone de nouvelle génération n’apporte pas de changement révolutionnaire par rapport à l’iPhone 3GS, il est plus rapide et plus pratique d’utilisation. Il doit ainsi permettre à Apple, troisième sur le marché des smartphones derrière Nokia et RIM (fabricant du Blackberry), de concurrencer les appareils utilisant le système Android de Google.

Disponible dans dix-huit pays supplémentaires fin juillet


Son lancement a suscité l’enthousiasme des aficionados de la marque à la pomme dans les dix pays où l’appareil est déjà commercialisé, dont les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. L’iPhone 4 devrait être disponible fin juillet dans dix-huit autres pays, dont le Canada, l’Australie, l’Italie, l’Espagne et la Suisse. Nul doute que le téléphone multi-fonctions devrait là aussi rencontrer une forte demande.
Certains analystes estiment que 44 millions d’exemplaires de l’iPhone 4 devraient être vendus cette année. Le nouveau téléphone surfe sur le succès de l’iPad. La tablette numérique d’Apple s’est écoulée à 3 millions d’exemplaires en 80 jours.
A la Bourse de New York, les investisseurs ont réagi positivement à ces bons chiffres de ventes : depuis la sortie de l’iPad aux Etats-Unis le 3 avril dernier, le titre Apple a gagné 13,4%. Peu après 19h30 ce lundi, l’action progressait de 0,43% à 267,12 dollars sur un marché en hausse de 0,03%.

La rumeur a très rapidement enflé: Téléphone revient et en grande pompe, avec trois dates au Stade de France en 2012. Pourtant, joint par mail par leJDD.fr, l’ancien guitariste de Téléphone, Louis Bertignac, a démenti. “Il est vrai que notre ex-manager, François, m'a fait part d'une proposition pour l'été 2012... Mais c'en est resté là, car j'ai vraiment la tête à mon album, qui devrait sortir au début 2011”, écrit le musicien. “L’annonce de Fogiel (à l’antenne d’Europe 1, ndr) ce matin me semble être un pétard mouillé de plus, car si une telle chose avait été décidée, j'imagine que j'en serais au courant...”, ajoute-t-il. La maison de disque EMI a démenti les rumeurs dans un communiqué et, du côté du Stade de France, on affirme que les trois concerts supposés ne sont “pas prévus, pas notés”. Une tournée “avant de quitter ce monde” Téléphone, l’un des groupes français phares des années 1980, s’est séparé en 1986, après cinq albums et de nombreux tubes, tels La Bombe humaine, Ç a (C’est vraiment toi), Argent, trop cher ou Un autre monde. Jean-Louis Aubert, le chanteur, a poursuivi une carrière solo avec plusieurs succès commerciaux. Louis Bertignac n’a pas chômé, produisant et jouant sur de nombreux albums, dont Quelqu’un m’a dit, de Carla Bruni, en 2003. Ce n’est pas la première fois que des rumeurs de reformation se répandent à propos de Téléphone. En 2008, Jean-Louis Aubert avait affirmé au Parisien avoir “donné son accord” pour un éventuel retour du groupe. Louis Bertignac, lui non plus, ne rejette pas l’idée: “Une petite tournée de Téléphone, un jour, n'est pas exclue... On s'est dit qu'on la ferait avant de quitter ce monde... Mais quand? On n'en sait rien encore...”

"Nous sommes évidemment très heureux de ce nouveau record. Tout était réuni cette année : la programmation artistique, la météo et des festivaliers contents de revenir toujours plus nombreux", s'est félicité dimanche à l'heure du bilan Luc Barruet, le directeur de Solidarité Sida qui organisait l'événement.


L'enthousiasme du public était en effet particulièrement palpable cette année à Solidays, qui a donné le coup d'envoi des gros raouts festivaliers de l'été sous un soleil radieux.

Beaucoup de jeunes groupes ont ainsi reçu un accueil fiévreux de la part d'un public qui ne les connaissait pas une heure plus tôt. Ce fut le cas de l'électro-rock des Marseillais Nasser, du funk électro endiablé de General Elektriks  et de l'afro-blues des musiciens de rue de Kinshasa Staf Benda Bilili.

Mais aussi du duo de guitaristes mexicains Rodrigo y Gabriela, dont l'énergie a littéralement médusé la foule, des rockers belges Ghinzu, des jeunes poulains de l'écurie Ed Banger Jamaïca et des punks lillois Skip the Use.

Les deux "Nuits" ont aussi vu triompher quelques habitués de la pénombre des clubs tels que Miss Kittin, Missill, Beat Torrent et surtout les irrésistibles turntablists de Chinese Man.



Diam's samedi 26 juin 2010 à Solidays (c) AFP - Bertrand 
LangloisCôté têtes d'affiche, la plupart ont rempli leur contrat, sans grande surprise: Olivia Ruiz a servi son festin chocolat-champignons avec grâce, en remuant comme une gamine les volants noirs et rouges de sa robe de flamenca, tandis que Diam's a envoyé la sauce avec une énergie intacte en se plaignant entre deux chansons des misères que lui font endurer les médias.

Jacques Higelin, très en verve, a apporté sur scène son soutien à Stéphane Guillon et Didier Porte (évincés de France Inter) entre deux brûlots rock, alors que les N.E.R.D. de Pharell Williams ont sorti la grosse artillerie de stade, efficace mais sans finesse.

Seule erreur de casting: Vanessa Paradis, casée sur la petite scène du Dôme le samedi alors qu'elle aurait rempli la scène majeure. Seuls quelques prévoyants ont donc pu apprécier son concert intimiste, en version acoustique. Les autres sont restés dehors.

Izia, dimanche 27 juin 2010 à Solidays (c) France 2 - LNEt puis, quelques futures stars se sont imposées, comme la furie Izia, plus belle que jamais, qui a sauvagement cabotiné tout du long d'un set rock survitaminé, ou comme Féfé, l'ex-Saïan Supa Crew dont le concert ensoleillé a prouvé qu'il était l'un des petits princes des ondes les plus crédibles de l'été.

C'est à -M- qu'est revenu l'honneur de clore ces trois jours de fête pour la bonne cause. Matthieu Chedid avait revêtu pour l'occasion son habit de lumière (son double -M- dans toute sa splendeur: lunetté, coiffé et pailleté) et a fait parler sa guitare. Elle a pris tour à tour des accents hendrixiens, pinkfloydiens ou stoniens, tandis que son maître, de sa voix d'enfant timide, réussissait la performance de faire asseoir et se relever en hurlant les milliers de festivaliers restés pour l'écouter.

Si les concerts ont fait le plein, le directeur de Solidarité Sida Luc Barruet avait dimanche soir une autre raison de se réjouir: le village des associations de lutte contre le sida a lui aussi été très fréquenté tout au long du week-end, "exprimant l'envie du public d'aller vers les autres avec générosité". L'occasion d'une rencontre avec trois associations qui se concentrent sur l'accompagnement des femmes malades.

Téléphone reste en attente

Louis Bertignac, guitariste et ex-Téléphone, a démenti les rumeurs de reformation lancées lundi. Une tournée du groupe phare des années 1980 n’est toutefois pas exclue, “un jour”...



jean louis aubert concert














La rumeur a très rapidement enflé: Téléphone revient et en grande pompe, avec trois dates au Stade de France en 2012. Pourtant, joint par mail par leJDD.fr, l’ancien guitariste de Téléphone, Louis Bertignac, a démenti. “Il est vrai que notre ex-manager, François, m'a fait part d'une proposition pour l'été 2012... Mais c'en est resté là, car j'ai vraiment la tête à mon album, qui devrait sortir au début 2011”, écrit le musicien.
L’annonce de Fogiel (à l’antenne d’Europe 1, ndr) ce matin me semble être un pétard mouillé de plus, car si une telle chose avait été décidée, j'imagine que j'en serais au courant...”, ajoute-t-il. La maison de disque EMI a démenti les rumeurs dans un communiqué et, du côté du Stade de France, on affirme que les trois concerts supposés ne sont “pas prévus, pas notés”.

Une tournée “avant de quitter ce monde

Téléphone, l’un des groupes français phares des années 1980, s’est séparé en 1986, après cinq albums et de nombreux tubes, tels La Bombe humaine, Ç a (C’est vraiment toi), Argent, trop cher ou Un autre monde. Jean-Louis Aubert, le chanteur, a poursuivi une carrière solo avec plusieurs succès commerciaux. Louis Bertignac n’a pas chômé, produisant et jouant sur de nombreux albums, dont Quelqu’un m’a dit, de Carla Bruni, en 2003.
Ce n’est pas la première fois que des rumeurs de reformation se répandent à propos de Téléphone. En 2008, Jean-Louis Aubert avait affirmé au Parisien avoir “donné son accord” pour un éventuel retour du groupe. Louis Bertignac, lui non plus, ne rejette pas l’idée: “Une petite tournée de Téléphone, un jour, n'est pas exclue... On s'est dit qu'on la ferait avant de quitter ce monde... Mais quand? On n'en sait rien encore...

"Il y a un effort d'investissement" à faire dans la lutte contre le Sida

Un rapport "sévère" à l'encontre du nouveau plan de lutte contre le Sida a été rendu public ce lundi.

"Peu ambitieux", "a minima"... Les adjectifs utilisés par leConseil national du Sida (CNS) et la Conférence nationale de la santé concernant le nouveau plan de lutte contre le Sida ne sont pas élogieux. Les deux instances, mandatées par la direction générale de la santé, devaient donner leurs avis sur les orientations du plan. Des recommandations qui n'ont pas été prises en compte dans l'élaboration du plan horizon 2010-2014.
Que proposaient les deux instances? Avant tout de mettre l'accent sur le dépistage car lorsqu'ils sont traités, les malades ne sont presque plus contaminants. Leur mesure phare: banaliser le test pour tous chez le médecin généraliste. Une recommandation qui n'a pas été retenue dans le plan, sans justification satisfaite pour les forces de proposition. Pourtant environ 50 000 personnes ignorent être contaminées dans l'Hexagone, et sont responsables de 70 % des transmissions du VIH.
"Il manque un leadership de la France"
Autre mesure: le dépistage des populations à risque qui devient annuel. Un souhait des experts qui a été partiellement inclus dans le nouveau plan de lutte contre le Sida -seuls certains groupes d'indivus sont concernés.
Le Conseil national du Sida déplore d'auter part les barrages législatifs empêchant l'accès aux tests et aux moyens de prévention des migrants, des prisonniers, des prostituées... Ce sont des "contradictions avec les objectifs de santé publique", regrette Willy Rozenbaum, président du CNS. De même, la politique à l'international le déçoit: dans le plan 2010-2014, il n'y a "pas de perspectives ni de mesures des enjeux futurs. Il y a un manque de leadership de la France."
Réponse du ministère de la Santé aux recommandations des deux instances: elles ne sont pas pertinentes. Le CNS lit entre les lignes et dénonce un budget frileux. D'après son président, "il y a un effort d'investissement à faire. Il deviendra productif d'ici 5 ans". Et d'ajouter "si la France ne peut plus investir dans la santé, là ça devient inquiétant". "Maus je reste optimiste parce que la raison doit l'emporter", conclut-il.

Cet été, profitez de l'eau en toute sécurité

Le nombre de noyades accidentelles a légèrement augmenté en 2009 par rapport aux années 2003, 2004 et 2006, entraînant une proportion stable de décès, selon les autorités sanitaires françaises qui appellent les vacanciers à la vigilance et au bon respect des mesures de sécurité.
L'Institut national de veille sanitaire (InVS) et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) dressent à nouveau un triste bilan des noyades accidentelles pour l'été 2009, qui s'élève à 1 366 cas dont 462 décès. Le rapport enquête Noyades 2009 détaille l'ensemble de ces noyades et précise que 782 ont eu lieu en mer, conduisant à 188 décès, 239 en piscine conduisant à 54 décès, 194 en plans et cours d'eau et 51 dans d'autres lieux comme les baignoires. Près d'une centaine de jeunes de moins de 20 ans, dont 39 de moins de 6 ans, sont ainsi décédés entre le 1er juin et le 30 septembre 2009.
L'InVS et l'Inpes rappellent donc les règles de sécurité relatives à la baignade, dans la brochure "Mode d'emploi de la baignade, pour un été en toute sécurité", téléchargeable sur le site de l'Inpes. Les deux instituts insistent plus particulièrement sur l'importance de la surveillance des jeunes enfants, auprès desquels la présence d'un adulte est indispensable. Les brassards sont obligatoires et doivent porter la norme NF 1311138-1 ; les bouées et autres matelas pneumatiques, en revanche, ne protègent en rien de la noyade, rappellent-ils, avant d'insister sur le caractère obligatoire des dispositifs de sécurité qui doivent équiper les piscines privées.
Les noyades d'adultes sont quant à elles essentiellement le fait de problèmes de santé (épilepsie, malaise, malaise cardiaque) ou de chutes dues à des consommations excessives d'alcool. Les autorités recommandent donc de tenir compte de sa forme physique et d'éviter toute baignade en cas de frisson ou de trouble physique. Elles rappellent que consommer de l'alcool ou s'exposer de façon prolongée au soleil avant de se baigner est dangereux et invitent à privilégier les zones de baignade surveillées.
En guise de conseils, elles suggèrent de s'allonger sur le dos en cas de fatigue de façon à "dégager les voies aériennes et respirer normalement pour pouvoir appeler de l'aide", de "se renseigner sur la nature des vagues, des courants et des marées" ou encore de "déposer à côté de la piscine une perche et une bouée pour pouvoir intervenir rapidement en cas de danger". Amélie Pelletier

Prédire la ménopause avec un simple test sanguin

Les scientifiques peuvent désormais prédire avec une certaine précision l'âge auquel une femme va atteindre la ménopause. Une opportunité qui pourrait intéresser les femmes concernées très jeunes par le phénomène.

A l'heure où beaucoup de femmes prennent le risque de retarder une grossesse pour ne pas compromettre leur carrière, pouvoir anticiper l'arrivée de la ménopause, et donc de la stérilité, ne manquera pas susciter un profond intérêt. Or les travaux d'une équipe de chercheurs iraniens présentés ce lundi lors de la réunion annuelle de la société européenne de reproduction humaine et d'embryologie permettant de prédire, à 4 mois près en moyenne, l'âge auquel une femme va être ménopausée.
Pour ce faire, l'équipe du Pr Fahimeh Ramezani Tehrani de Téhéran (université de sciences médicales Shahid Beheshti) a mesuré chez 266 femmes de 20 à 49 ans les niveaux de l'hormone anti-Müllérienne (AMH) sécrétée par les ovaires. Cette méthode, déjà présentée par l'équipe européenne du Pr Broekmans en 2008, a permis d'élaborer un modèle statistique pour prédire avec précision l'arrivée de la ménopause en fonction de l'évolution de la concentration de l'hormone qui baisse naturellement au fil du temps. Les chercheurs sont ainsi parvenus à déterminer à l'avance l'âge auquel 63 femmes de l'étude ont effectivement atteint la ménopause. L'écart moyen entre l'âge prédit et l'âge réel de sa survenue n'était que de 4 mois, et la marge maximum d'erreur de trois à quatre ans.

«Ne pas être prise de court»

«Les découvertes autour de l'AMH sont avant tout intéressantes pour les femmes qui vont être ménopausées précocement, souligne le Pr Paul Barrière, responsable du centre d'Assistance médicale à la procréation du CHU de Nantes. Cela leur permet, si elles souhaitent fonder une famille, de ne pas être prises de court».
Avec un âge moyen de la ménopause à 51 ans, les médecins jugent qu'une ménopause survient tôt si la patiente est âgée de 45 ans, et qu'elle est précoce si la patiente a 40 ans ou moins. Cette précocité, qui concerne 2% de la population féminine, ne signifie pas pour autant que l'on peut avoir des enfants jusqu'à cette date, car la stérilité survient en moyenne cinq ans plus tôt, voir dix à douze ans dans certains cas. Jusqu'à présent, le raccourcissement des cycles menstruels et les antécédents familiaux étaient les meilleurs indices de ménopause précoce.

Le «kit maison» reste peu probable

Toutes les femmes devraient-elle pour autant se soumettre à ce test ? «Pareille systématisation pose une question éthique : est-il facile de vivre en sachant que l'on dispose de peu de temps pour faire des enfants, quand on ne cherche pas encore à fonder une famille ?», s'interroge le Pr Barrière. «C'est tout le problème de la médecine prédictive. On peut toutefois envisager de proposer ce test à l'occasion d'une consultation pour un contraceptif, de la même façon que l'on recherche le facteur risque lipidique ou les risques d'hypertension».
Si le test sanguin reste relativement simple à réaliser en milieu médical «C'est un dosage hormonal qui va devenir standard» - la perspective de voir apparaître dans les pharmacies un kit pour se tester soi-même à la maison n'est guère probable en raison de la méthode de dosage, explique le Pr Barrière. Par ailleurs, rappelle-t-il, les résultats n'ont de sens que s'ils sont mis en regard de l'âge réel par un spécialiste.

L'abus de Nutella dangereux pour la santé ?

Mauvaise nouvelle pour tous les accros au Nutella : la célèbre pâte à tartiner pourrait bien nuire à la . Trop gras, trop sucré... C'est l'Union européenne qui a mis les pieds dans le pot, dénonçant dans une récente étude l'absence de conformité du Nutella aux nouvelles normes nutritionnelles. Des normes que le européen s'apprête à réglementer pour lutter contre les problèmes d'obésité.
Le leader du de la confiserie et du goûter au chocolat, la société Ferrero, voit ainsi l'un des ses produits phares épinglé. Mais pas question de changer la recette de la fameuse pâte à base de cacao. Si le texte est adopté à Bruxelles, la marque italienne sera contrainte de placarder la mention «Attention danger, favorise l'obésité» sur ses pots, à l'instar des mentions figurant sur les paquets de cigarettes.
Un jusqu'au-boutisme des législateurs européens qui n'est pas vraiment du goût de certains politiques transalpins. Le ministre italien des Affaires européennes a dénoncé un risque de «fondamentalisme nutritionnel». Une formule bien trop diplomate pour les millions de fans de la plus gourmande pâte à tartiner, qui, eux, ont déjà organisé la résistance sur le Net.
Sur le réseau social Facebook, des aficionados ont fondé le groupe «Touche pas à mon pot de Nutella», expliquant que «le pot de Nutella, c'est comme un meilleur ami». «On y noie tous ses chagrins , il est toujours là quand ça ne va pas... sur une tartine quand tout va bien, à la cuillère quand ca va mal».

Avec plus de 1,2 million de fans sur Facebook, le Nutella, consommé à hauteur de 235 000 tonnes par an dans le monde, n'est pas prêt de disparaître des placards de nos cuisines...

Les Pays-Bas se qualifient pour les quarts sans convaincre

 

 Vainqueurs (2-1) de la Slovaquie, l'invité surprise de ces 8es de finale, les Pays-Bas n'ont pas brillé. Mais ils seront présents en quarts de finale.

 
 

tombe pour dans les bras de son remplaçant Eljero Elia. On joue la 71e minute au Moses Mabhida Stadium de Durban et le milieu de terrain du peut sortir avec le sentiment du devoir accompli. Blessé à la cuisse gauche lors du dernier match de préparation, l'ex joueur du , au physique de verre, s'est montré décisif pour sa première titularisation lors de ce Mondial après avoir été déjà à l'origine du 2e but de son équipe sur une frappe sur le poteau reprise par Huntelaar face au Cameroun (2-1).
Sa «spéciale» - frappe du gauche à l'entrée de la surface après avoir repiqué au centre à l'issue d'une course de 54 mètres (1-0, 18e) -, a montré la voie à des Pays-Bas guère flamboyants malgré leur qualification face à la Slovaquie (2-1). Un éclair noyé dans un océan d'approximations, même si les «Oranje» se sont montrés supérieurs techniquement et dans la maîtrise du ballon.
Après deux gros arrêts de Mucha, le gardien slovaque, sur deux nouvelles actions de Robben (48e, 50e), Sneijder semble néanmoins donner un peu plus d'éclat au succès des Pays-Bas. Kuyt devance la sortie ratée de Mucha et offre un caviar au milieu offensif de l'Inter Milan qui marque dans le but vide (2-0, 84e). Mais lors du temps additionnel, Vittek réduit le score sur penalty (2-1, 90e +4). Le géant slovaque inscrit son 4e but de cette Coupe du Monde et rejoint l'Argentin Higuain en tête du classement des buteurs.
La Slovaquie a raté deux grosses balles d'égalisation
Une efficacité qui doit interpeller du côté de Lille et de Rudi Garcia qui l'ont prêté en janvier à Ankaragücü (D1 Turque) après un an et demi d'inefficacité chronique (7 buts en 38 matchs de L1). Mais Vittek, après son historique doublé face à l'Italie (3-2), aurait pu devenir le héros de tout un peuple. Après un magnifique arrêt de Stekelenburg sur une frappe d'Hamsik (67e), l'attaquant slovaque a en effet raté deux balles d'égalisation en perdant deux duels face au gardien des Pays-Bas (68e, 80e).
Même si elle a parfois semblé un peu tendre pour le niveau, la Slovaquie peut néanmoins nourrir des regrets au vue du scénario du match. Pour sa première participation à la Coupe du Monde, elle a réalisé un parcours inespéré en atteignant les 8es de finale. La jeune nation (indépendante depuis 1993) peut notamment se targuer d'avoir battu et éliminé le champion du Monde italien.
Les Pays-Bas laissent sur la faim
Les Pays-Bas n'ont pas brillé. Mais ils ont assuré l'essentiel après avoir connu deux grosses déconvenues lors des deux précédents gros tournois. Séduisants lors du 1er tour, comme cette année, il avaient en effet été stoppés en 8e de finale de la Coupe du Monde 2006 (0-1 contre le Portugal) puis en quart de finale de l'Euro 2008 (1-3 face à leur Russie). Les «Oranje» semblent enfin mûrs pour assumer leur statut de favori avec leur énorme "Big Four" offensif. Mais le selectionneur Bert Van Marwik devra également aplanir les problèmes d'ego qui semblent ronger son équipe. En sortant du terrain, Robin Van Persie, l'attaquant d'Arsenal, a ainsi eu un geste d'humeur vis vis de ses coéquipiers... 
En quarts de finale, les Pays-Bas affronteront le vainqueur de Brésil - Chili. Pour espérer atteindre le dernier carré, ils devront surtout proposer autre chose que face à la Slovaquie...

 LA FICHE
PAYS-BAS - SLOVAQUIE: 2-1 (1-0).
Spectateurs: 61.962. Arbitre: M. Undiano (Espagne). Buts. Pays-Bas: Robben (18e), Sneijder (84e) ;Slovaquie: Vittek (90e+4 s.p.). Avertissements.Pays-Bas: Robben (31e), Stekelenburg (90+3e); Slovaquie: Kucka (40e), Kopunek (72e), Skrtel (84e)
Pays-Bas: Stekelenburg - Van der Wiel, Heitinga, Mathijsen, Van Bronckhorst (cap) - Van Bommel, De Jong - Robben (Elia, 71e), Sneijder (Afellay, 90+2e), Kuyt - Van Persie (Huntelaar, 80e). Entr.: Van Marwijk.
Slovaquie: Mucha - Pekarik, Skrtel, Durica, Zabavnik (Jakubko, 88e) - Weiss, Kucka, Hamsik (cap) (Sapara, 87e), Stoch - Jendrisek (Kopunek, 71e), Vittek. Entr.: V. Weiss

Transfert - FC Barcelone: accord pour le départ d'Henry et Touré

L'attaquant international français Thierry Henry, le 22 juin 2010 à Mangaung/Bloemfonteinavant un match de Coupe du monde contre l'Afrique du Sud

MADRID — Le FC Barcelone a annoncé lundi soir avoir trouvé un accord de principe avec l'attaquant international français Thierry Henry et le milieu international ivoirien Yaya Touré en vue de leur départ.
Le directeur général du club, Joan Oliver, cité sur le site du club champion d'Espagne, a souligné que les opérations de départ des deux joueurs étaient "très avancées" mais que c'était à eux de franchir le dernier pas après qu'ils eurent exprimé "leur volonté de partir".
Tant Henry que Touré ont perdu leur places de titulaires l'an dernier. Le Français a effectué une saison décevante, ne marquant que trois buts en 20 matches, et a été remplacé par le jeune attaquant espagnol Pedro Rodriguez
Le club espère qu'Henry matérialisera son départ "dans les prochains jours". L'attaquant français pourrait finir sa carrière aux Etats-Unis dans l'équipe des New York Red Bulls, selon des informations de presse.
Concernant Henry, ce dirigeant du Barça a expliqué qu'avant le Mondial d'Afrique du sud, le club et le joueur avaient évoqué son possible départ. "Maintenant, c'est à lui de le matérialiser", a déclaré M. Oliver.
"Cela suppose que le Barça économisera intégralement son salaire", a-t-il ajouté.
Henry avait été recruté par le Barça en 2007, en provenance du club anglais d'Arsenal où il avait explosé comme l'un des meilleurs attaquants du monde.
Au Barça, le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, avec laquelle il a été champion du Monde (1998) et d'Europe (2000), a remporté en 2009 les derniers titres qui manquaient à son palmarès: Ligue des Champions, Supercoupe d'Europe, et Mondial des clubs.
Dans le cas de Yaya Touré, Joan Oliver a reconnu l'existence d'un accord de principe entre le Barça et le club anglais de Manchester City qui souhaite le recruter. "La décision est entre les mains du joueur et de son agent", a-t-il dit.

Bachelot et Yade prennent «acte» de la décision d'Escalettes

Les premières réactions consécutives à l'annonce dela démission de Jean-Pierre Escalettes n'ont pas tardé à tomber. La ministre des Sports Roselyne Bachelot a ainsi pris «acte», lundi dans un communiqué, de la décision du de la française de football (FFF).



A l'instar de Rama Yade, secretaire d'Etat chargée des Sports.
La ministre «prend acte de la décision de Jean-Pierre Escalettes de démissionner de ses fonctions de président de la Fédération française de football dont les statuts contiennent des dispositions s'appliquant à cette situation», indique sobrement le communiqué de Roselyne Bachelot. Elle avait eu de mots très durs envers le dirigeant fédéral, estimant dès jeudi, deux jours après la défaite contre l'Afrique du Sud (2-1), que la démission de M. Escalettes était «inéluctable».
Ces propos avaient toutefois fait réagir la Fédération internationale de football (Fifa), opposée à toute «ingérence politique» dans la gestion des fédérations. «On a dit à son ministère (de Roselyne Bachelot, ndlr): Faites attention, il y a des mots qu'on ne doit pas employer. Ce n'est pas à vous de demander sa démission, c'est à lui de donner sa démission», avait déclaré samedi le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke.
- Bixente Lizarazu, champion du monde 1998 (sur RTL): «Ca me paraît être une décision logique, compte tenu de tout ce qui s'est passé ces derniers temps en équipe de France. (...) Je pense que Jean-Pierre Escalettes a pris ses responsabilités et c'est tout à son honneur. L'erreur qu'il a faite, et qui l'a mené à prendre cette décision, est en 2008 lorsqu'il aurait dû se séparer de Raymond Domenech (...) Je pense qu'il a fait le mauvais choix (...) Il n'a jamais eu d'autorité sur le sélectionneur (...) il n'a pas su recadrer les joueurs, notamment lors de cette mutinerie. Ca fait un peu beaucoup.»
- Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, a quant à lui assuré sur le site de LFP: «Cette décision honore Jean-Pierre Escalettes, un homme juste et intègre. Le désastre de la Coupe du Monde ne doit pas faire oublier les éléments positifs de son action: l'Euro 2016, le redressement des finances de la Fédération et la solidarité entre le football amateur et le football professionnel. Cette solidarité doit rester plus forte que jamais au moment où il s'agit de reconstruire ensemble un nouveau système de gouvernance pour le football de demain.
- Gervais Martel, vice-président de la FFF sur France24: «C'est une décision qu'il a prise de manière très personnelle (...). Je suis un peu surpris qu'il ait pris cette décision aujourd'hui. On ne retient que les derniers jours de l'équipe de France. On a oublié le travail effectué par Jean-Pierre à la tête de la Fédération (...) notamment de ramener l'Euro 2016 en France.(...). S'il l'a fait c'est qu'il pensait que c'était dans l'intérêt général du football».

Pas d'unanimité pour Ruffier


Arrivé en Afrique du Sud après le forfait de Cédric Carrasso, 
Stéphane Ruffier a tout fait pour se fondre dans le groupe.(EQ)
Arrivé en Afrique du Sud après le forfait de Cédric Carrasso, Stéphane Ruffier a tout fait pour se fondre dans le groupe.(EQ)
Après Evra, Henry, Abidal, Malouda, une voix quelque peu «discordante» s'est enfin élevée chez les Bleus pour évoquer le fiasco du Mondial. Appelé en renfort après le forfait de Cédric Carrasso, Stéphane Ruffier a reconnu qu'il n'y avait pas eu unanimité au sein de l'équipe pour boycotter l'entraînement avant le match contre l'Afrique du Sud. «Sûrement, il y a des joueurs qui n'ont pas voulu faire ça. Je pense que les gens le savent. Il y a des joueurs qui, au fond d'eux, n'avaient pas la même décision», a déclaré le portier de l'ASM, lundi, sur Canal+. «J'ai suivi le groupe parce que je venais d'arriver et, pour moi, ce n'était pas évident de pouvoir faire quelque chose à côté. On ne se détache pas d'un groupe

Jusqu'à présent, ceux qui s'étaient exprimés sur le sujet avaient affirmé que tous les joueurs étaient d'accord pour cette grève du bus. Evra avait déclaré, vendredi sur TF1 : «Que ce soit bien clair, cela a été une décision du groupe. Et quand il y a eu ce geste d'hésitation pour descendre du bus (et aller s'entraîner, ndlr), le groupe est resté uni jusqu'au bout. Pas un seul n'a voulu descendre de ce bus».

Dunga: "Etre favori ne suffit pas"

Après avoir assisté à la victoire plutôt tranquille de ses joueurs face au Chili (3-0), lundi en huitièmes de finale de la Coupe du monde, Dunga s'est projeté vers les Pays-Bas. Un prochain adversaire redouté par le sélectionneur brésilien et dont le style lui rappelle celui des formations sud-américaines. Dunga s'est dit également préoccupé par Kaka.
Est-ce votre meilleur match dans cette coupe du monde ?
Disons que nous avons montré pas mal de choses intéressantes. C'était un bon match de notre part, les joueurs ont trouvé des bonnes situations, il faut dire que le jeu du Chili, en mouvement, n'était pas pour nous déplaire. On en a profité. Je suis satisfait aussi de l'équilibre de l'équipe, on a contrôlé la plupart du temps le ballon et on s'est créé pas mal d'occasions même si les Chiliens ont bien joué.

Que pensez-vous des Pays-Bas, votre prochain adversaire ?
Justement, nous devrons élever notre jeu dans tous les secteurs. Ils sont dans la tradition du football néerlandais, des joueurs physiques, rudes dans les duels, et peuvent aller très vite. Techniquement, ils sont aussi extrêmement forts et ils ressemblent aussi aux joueurs sud-américains. Ce sera une partie très difficile et nous devrons être bien préparés.

Vous avez titularisé Ramires qui était sous la menace d'une suspension en cas de carton. N'avez-vous pas pris un risque ?
Il y avait en face une équipe avec des joueurs rapides et on devait avoir de notre côté des joueurs agressifs, entre autres, au milieu. Je n'ai pas calculé l'avenir. J'ai fait en sorte, comme à chaque fois, d'aligner la meilleure équipe. Le risque c'était de rentrer à l'hôtel et de faire les valises. Je voulais faire du mieux possible pour ce match. Je n'étais concentré que sur ça.

Kaka a reçu ce soir (lundi) son troisième carton jaune. Est-il nerveux et cela pose-t-il un problème ?
Oui, c'est un problème, je ne veux pas que Kaka soit suspendu. Les joueurs techniques sont punis et pas ceux qui commettent les fautes. On va discuter avec Kaka de cette situation.

Le Brésil est favori de la Coupe du monde, pensez-vous y parvenir ?
C'est la même histoire. Il y a toujours cette attente très forte de voir le Brésil remporter la Coupe du monde. Mais être favori ne suffit pas pour soulever la coupe. Les gens doutaient que nous pouvions être compétitifs mais tant que nous garderons cette confiance et qu'elle augmentera match après match, on pourra envisager d'aller en finale.

Pyongyang met à nouveau en garde Séoul et Washington

La Corée du Nord a de nouveau brandi lundi la menace d'un recours à la force contre sa voisine du Sud et les Etats-Unis, qu'elle accuse d'avoir introduit des armes lourdes à Panmunjom, village de la zone démilitarisée où a été signé l'armistice de 1953. "Les forces américaines ont introduit des armes lourdes vers 07 h 25, le 26 juin. Si elles ne se conforment pas à la demande de principe de l'armée populaire de Corée, des contre-mesures militaires fermes seront prises dans le secteur", indique l'agence de presse officielle KCNA, citant l'état-major.
L'armée réclame le retrait immédiat des armes en question et ajoute n'avoir d'autre choix que de renforcer son dispositif de dissuasion nucléaire pour faire face à l'hostilité des Etats-Unis. Pyongyang avait déjà menacé récemment la Corée du Sud d'une action militaire en cas de condamnation du Conseil de sécurité de l'ONU pour le naufrage, le 26 mars, de la corvette Cheonan, que Séoul a imputé à la marine nord-coréenne. Quarante-six marins sud-coréens y ont trouvé la mort.

Alex: Shell et ExxonMobil évacuent du personnel du golfe du Mexique

Les compagnies pétrolières Shell et ExxonMobil ont indiqué lundi avoir évacué une partie du personnel de leurs plateformes au large du golfe du Mexique, une mesure de précaution alors que la tempête tropicale Alex traverse la zone.

La CIA emploie les mercenaires de Blackwater

La compagnie de sécurité privée américaine est à nouveau au centre d'une polémique : accusée de bavures et évincée d'Irak, elle vient de signer un contrat avec la CIA en Afghanistan.

Où l'on constate l'étonnante capacité de Blackwater à rebondir. Rebaptisée «Xe» (prononcer «Zi», ndlr), la société controversée de sécurité privée vient de décrocher un contrat de 120 millions de dollars avec la CIA, rapporte le Washington Post. L'accord prévoit qu'une filiale de Xe sera chargée de la protection pendant 18 mois des consulats américains de Herat et Mazar-i-Sharif, dans le Nord du pays.
Le choix de Xe a de quoi étonner, étant donné le passé de la compagnie. Si Blackwater a pris le soin de changer de nom, c'est parce qu'il était de triste renommée après avoir été impliqué dans plusieurs scandales en Irak, en particulier la mort d'au moins 14 civils à Bagdad en septembre 2007. Suite à cette affaire, le ministre irakien de l'Intérieur avait ordonné en février l'expulsion de 250 anciens employés de Blackwater. Pas plus tard qu'en mai dernier, Washington a également retiré à la compagnie le service de protection de ses diplomates à Bagdad.

Un marché colossal

La signature de ce nouveau contrat intervient alors qu'une commission, mise en place début 2008 au Congrès américain, a lancé ce mois-ci des auditions pour évaluer les contrats gouvernementaux concernant les opérations en Irak et en Afghanistan. Un marché colossal - 200 millions de dollars en 2008 - et en constante augmentation - il a doublé entre 2001 et 2008. Selon le premier rapport de la commission, publié en juin 2009, près de 250.000 contractuels soutiennent les activités de l'armée américaine dans toute la région, dont presque 70.000 en Afghanistan. Parmi ces derniers, environ 20.000 agents de sécurité. Or ce marché, constate le rapport de la commission, est fortement exposé à la «fraude» et au «gâchis».
En cause notamment, les méthodes d'attribution des contrats aux sociétés privées. «Je dois vous dire qu'en zone de guerre, nous avons des besoins en terme de sécurité (…) Malheureusement, il y a peu de compagnies qui fournissent ce genre de sécurité», a déclaré dimanche le directeur de la CIA, Leon Panetta, pour justifier le choix de Xe en Afghanistan. Deux autres sociétés de sécurité, Triple Canopy et DynCorp International, étaient en lice pour décrocher ce contrat. Au cours d'une audition réalisée le 21 juin, une responsable du département d'Etat chargé des programmes internationaux a précisé les trois critères servant à départager les concurrents : «Les compétences techniques, les performances passées et le prix». «Le premier de ces critères est la compétence technique», a-t-elle assuré. A la question de savoir si les tristes états de service de l'ex-Blackwater ont été pris en compte, la représentante d'Etat a botté en touche. «Un jury que nous avions formé a estimé qu'ils étaient capables de faire le travail et qu'ils ont rectifié leur attitude», a de son côté affirmé le patron de la CIA.

Le contrat va au mieux-offrant

Reste une raison fondamentale qui a fait porter le choix sur Xe : le prix. La compagnie «a fourni une offre inférieure de 26 millions de dollars à celle de toutes les autres (…) Aussi n'y avait-il guère d'autre choix que d'accepter ce contrat», a expliqué Leon Panetta. Depuis 1990, une loi prévoit en effet que le «secrétaire d'Etat doit accorder les contrats à l'entreprise techniquement acceptable qui offre le prix le plus bas». En clair, à partir du moment où le dossier est «acceptable», le contrat va au mieux-offrant, et ce même si un concurrent plus cher offre de meilleures garanties.
Dans un rapport sur le sujet, la Commission du Congrès prônait une modification de cette loi, qui génère selon elle des effets pervers. Certaines entreprises sous-estiment en effet délibérément leur offre pour rafler la mise, quitte à ensuite trancher dans les coûts pour rester dans les clous du budget promis. Au détriment de la qualité du service. Pour illustrer son propos, le rapport s'appuyait justement sur le cas de l'Afghanistan. Début 2009, les agents de la compagnie chargée d'assurer la sécurité de l'ambassade américaine de Kaboul, ArmorGrouo North America (AGNA), ont en effet été accusés, par leurs «mauvais comportements», de «menacer la sécurité de l'ambassade».