samedi 3 juillet 2010

Une activité bénévole contre une aide au permis de conduire.

Le CCAS met en œuvre le dispositif «  Bourse au permis de conduire », tremplin pour  l’insertion professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans.  Partant du constat que nombres de jeunes ne peuvent accéder à l’emploi faute de moyen de locomotion pour se rendre sur leur lieu de travail, le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) a décidé de mettre en œuvre le dispositif « Bourse au permis de conduire » sur la commune.  Le principe   Offrir à des jeunes âgés de 18 à 25 ans domiciliés sur Redessan une aide, en prenant en charge une partie du coût du permis de conduire en échange d’une activité bénévole d’intérêt collectif. La bourse au permis de conduire peut venir en complément du dispositif « le permis à 1 euro ».  Le principe repose sur l’échange : le ou la candidat(e) doit être actif (ve) dans son projet. Il ou elle doit être l’initiateur (trice), proposer une mission citoyenne, librement choisie par lui ou par elle en fonction de ses goûts et des ses capacités, à effectuer au sein d’une association ou d’une collectivité.   Conditions de candidature : Etre âgé de 18 à 25 ans, être français et domicilié sur Redessan  Etre motivé.  Avoir peu ou pas de revenu  Le permis de conduire est pour vous un  tremplin pour votre insertion professionnelle.   2 à 3 bourses seront accordées par an  Le dossier de candidature est à retiré à la mairie à partir du 30 juin 2010  Les dossiers seront étudiés par une Commission Technique composée d’élus, des membres extra-municipaux du CCAS et de la structure d’accueil.  Le taux de l’aide est de 50% du coût limité à 1200 €  Les bourses seront attribuées en fonction de la motivation des candidats et de leurs ressources.  La contrepartie :  L’activité citoyenne, de 60 heures, doit être une action dans le domaine social, éducatif, ou de la citoyenneté.  Les dossiers complets doivent être remis à la mairie au plus tard le 20 août 2010.  Pour toutes informations complémentaires :  S’adresser au secrétariat de la mairie au 04.66.20.22.08. 

Lancement d'un portail d'information dédié aux radiofréquences

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a annoncé la mise en ligne du portail "Radiofréquences, Santé, Environnement", une plateforme Internet dédiée aux radiofréquences, Radiofrequences.gouv.fr.
Lancé en collaboration avec la secrétaire d'Etat chargée de l'écologie Chantal Jouanno et la secrétaire d'Etat en charge de la prospective et du développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, ce portail vise à renforcer l'information du grand public dans le domaine des radiofréquences.

Ce nouveau portail en ligne permettra à chacun d'accéder à des informations sur les risques sanitaires associés aux radiofréquences, à suivre les débats initiés par le Gouvernement, à découvrir les actions proposées et mises en oeuvre par les pouvoirs publics, ou encore à connaître les recommandations d'utilisation des téléphones portables.

Les radiofréquences sont utilisées dans de nombreux domaines tels que la téléphonie mobile, la radio, la télévision, le Wi-Fi ou encore le bluetooth.

Les marées noires augmentent le niveau d'arsenic dans l'océan.

PARIS — Les marées noires comme celles dans le golfe de Mexico augmentent dans les océans, le niveau d'arsenic qui, à long terme menace de pollution la chaîne alimentaire, selon une étude de chercheurs de l'Imperial College London, publiée vendredi dans la revue Water Research.
L'arsenic est un élément chimique toxique, présent dans les minéraux et le pétrole, qui peut "augmenter les risques de malformations génétiques et peut être la cause de malformation congénitale" ou "tuer des animaux comme des oiseaux qui se nourrissent d'animaux marins" empoisonnés à l'arsenic, explique l'Imperial College dans un communiqué.
L'équipe de l'Imperial College a découvert que "les marées noires peuvent bloquer partiellement le système de filtration naturelle de l'océan et l'empêcher de nettoyer l'eau de mer de son arsenic".
L'arsenic est naturellement filtré par les sédiments qui le maintiennent à un bas niveau. Mais les fuites de pétrole et les marées noires, non seulement augmentent le niveau d'arsenic dans l'eau, mais en recouvrant les sédiments, bloquent le système de filtration naturelle.
"Le blocage de ce système de filtration naturelle provoque une hausse du niveau d'arsenic dans l'eau de mer, qui peut entrer dans l'écosystème marin", estiment les chercheurs.
"Notre étude arrive à temps pour rappeler que les marées noires pourraient créer une bombe à retardement, qui pourrait menacer la structure de l'écosystème marin dans l'avenir", a déclaré à l'AFP le Pr Mark Sephton, du département de la science et de l'ingénierie de la Terre à l'Imperial College London.
"Nous avons fait cette étude avant la fuite dans le Golfe de Mexique, mais elle nous donne un aperçu d'un nouveau danger potentiel pour l'environnement de la région", explique de son côté Wimolporn Wainipee, un des auteurs de l'étude.
"Des milliers de barils de pétrole s'échappent dans les océans de la planète chaque année, à cause de marées noires, de forages en mer, et de l'entretien des puits. De nombreux endroits pourraient être menacés par des niveaux d'arsenic croissant, qui à long terme pourraient affecter la vie aquatique, les plantes et les humains qui ont besoin de l'océan pour vivre", ajoute-t-il.
L'étude a été réalisée en laboratoire et ne précise à quel niveau l'arsenic pourrait être dangereux pour l'écosystème.
L'arsenic est toxique à des quantités infirmes. "On ne peut pas mesurer la quantité d'arsenic dans le Golfe du Mexique actuellement car la fuite de pétrole se poursuit", précise le Pr Sephton.

La sécurité sanitaire des aliments renforcée pendant l'été

A l'aube des premiers départs en vacances, la sécurité sanitaire des aliments s'apprête à être passée à la loupe jusqu'au 31 août prochain. Cette nouvelle édition de l'Opération Alimentation Vacances, lancée par le ministère de l', consiste à renforcer les contrôles, notamment dans les centres aérés, les centres de vacances et de loisirs et les restaurants qui officient dans les zones touristiques.

Jusqu'au 31 août prochain, les contrôles quant à la sécurité sanitaire des aliments seront renforcés. Certains lieux feront l'objet d'une attention particulière. C'est le cas des ventes ambulantes, à proximité des plages par exemple. Les restaurants qui mettront à la carte des produits de la mer seront aussi particulièrement surveillés tout comme les tables d'hôtes.
L'année dernière, l'Opération Alimentation Vacances a donné suite à 67 fermetures d'établissements et 1.559 saisies d'aliments non-conformes, soit une quantité totale de 38,9 tonnes.

La DHEA pourrait aider les femmes à avoir des bébés

L'hormone de "jeunesse", la DHEA, pourrait avoir une influence majeure positive sur les femmes ayant des problèmes de fertilité. Selon une étude menée par le Pr. Adrian Shulman de la faculté de médecine Sackler de l'Université de Tel-Aviv, en Israël, un traitement pour l'infertilité complété de la prise de DHEA augmenterait de trois fois les chances d'avoir un enfant. L'étude a été récemment publiée dans le journal de l'Association israélienne de la fertilité, Ayala.

L'étude a porté sur deux groupes, le premier recevait un traitement "basique" pour lutter contre l'infertilité, le second avait le même traitement auquel était ajouté une prise quotidienne de DHEA. L'hormone a été donnée à ce dernier groupe durant 40 jours avant le début du traitement contre l'infertilité, et a duré jusqu'à cinq mois.
Non seulement les chercheurs ont constaté que les femmes prenant en plus de la DHEA avaient plus de chances de tomber enceinte, mais en plus leur grossesse et leur accouchement se passaient dans de meilleures conditions que celles du premier groupe.
Si l'effet de la DHEA sur la fertilité semble avoir été prouvé, le Pr. Adrian Shulman reconnaît toutefois ne pas savoir comment cette hormone agit sur l'organisme de ces femmes.

Plan de lutte contre l'obésité : le Pr Basdevant à la barre

L'État va consacrer 140 millions d'euros sur 3 ans à la lutte contre l'obésité, dans un plan qui devra être mis en œuvre d'ici 2012. Pour piloter ce plan, Nicolas Sarkozy a désigné aujourd'hui le Pr Arnaud Basdevant.
Depuis plusieurs années déjà, la communauté médicale tente d'alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d'instaurer des mesures de prévention efficaces face à la progression de l'obésité et ses conséquences possibles sur la santé : 14,5 % des adultes sont obèses, contre 8,5 % il y a douze ans, et désormais un enfant sur 6 est en surpoids ou obèse en France.
Le volet "obésité" de la loi HPST, votée l'été dernier, avait été abandonné en cours de route. Mais le Président Nicolas Sarkozy, quelques mois plus tard, a annoncé la création d'une commission présidée par Anne de Danne afin qu'elle lui propose "des mesures concrètes permettant de donner à la lutte contre l'obésité une nouvelle impulsion".
Suite à la remise de ces propositions, le Président a annoncé début 2010 un plan triennal consacré à la recherche sur l'obésité, à sa prévention et à l'organisation des soins des personnes qui en sont atteintes. Une annonce ambitieuse qui pourrait peut-être permettre une généralisation d'expériences intéressantes, par exemple celle d'Epode en France.
Les pré-requis de ce plan prévoient en tout cas la création d'une fondation de coopération scientifique (volet recherche), une amélioration de la restauration collective, un développement de l'activité physique à l'école (volet prévention) ainsi qu'un renforcement du dépistage précoce de l'obésité (volet soins).
Ce plan obésité, qui constituera le volet "lutte contre l'obésité" du Plan National Nutrition Santé (PNNS), sera doté d'un budget de 140 millions d'euros.
C'est le Pr Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, qui a été désigné par Nicolas Sarkozy pour le piloter. Son rôle consistera notamment à veiller à ce que les mesures soient mises en oeuvre en temps et en heure, selon une lettre de mission du Président rendue publique (téléchargeable en cliquant ici).
Nicolas Sarkozy mentionne également dans cette lettre la nécessité de créer des indicateurs d'efficacité de ce plan et de mobiliser "tous les partenaires de la prévention et de la prise en charge" : système de santé, acteurs institutionnels, associations, médias, entreprises. Un plan qui s'annonce donc comme ambitieux pour tenter d'enrayer ce que certains experts appellent une "véritable épidémie d'obésité".

Naissance de l'Anses, fruit de la fusion entre l'Afssa et l'Afsset

La fusion de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail(Afsset) annoncée en janvier dernier est désormais effective. Depuis le 1er juillet, ces deux agences n'existent plus en tant que telles : place à l'agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, ou plus simplement Anses.
Cette nouvelle agence reprendra toutes les missions, les moyens et le personnel de chacune des deux agences. Sa mission est de garantir "une expertise en santé publique indépendante"* et de s'ouvrir sur "les préoccupations de la société civile face aux risques auxquels l'individu est exposé dans la vie quotidienne".
L'Anses devient l'agence de référence pour tout ce qui concerne les expositions auxquelles nous somme soumis au quotidien, de manière volontaire ou non, que ce soit dans un cadre professionnel ou personnel (domicile, déplacements, loisirs..).
"Parmi les thèmes sur lesquels l'Anses est d'ores et déjà très active, citons la qualité de l'eau, l'impact des pesticides sur la santé des agriculteurs, la qualité nutritionnelle des aliments, la caractérisation des perturbateurs endocriniens, l'évaluation sanitaire des nanomatériaux ou encore l'intégration des sciences humaines dans la conduite de l'expertise", note le communiqué.
Les associations de consommateurs, de protection de l'environnement et celles défendant les intérêts des patients et des victimes d'accidents du travail ou de maladies professionnelles pourront saisir l'agence, comme cela a pu être le cas sur l'affaire du bisphénol A.
La mise en synergie des équipes sur les sujets qui étaient auparavant à l'interface entre les deux agences est également une priorité de l'Anses pour ses premiers mois d'existence. 
D'ici la rentrée, les membres des différentes instances (le conseil d'administration de l'Anses est divisée en 5 collèges : pouvoirs publics, partenaires sociaux, organisations professionnelles, ONG et mouvement associatifs, élus) devraient être connus.
Emeline Dufour

Coupe du monde : l'Espagne veut mater le Paraguay

Personne ne comprendrait une élimination de l'Espagne, championne d'Europe, dès les quarts de finale de la Coupe du monde par le Paraguay. Et c'est bien là que réside le danger principal pour la Roja, sûre de sa force.
L'invincible armada
L'Espagne affiche depuis le début du Mondial des qualités connues de tous. Circulation limpide (la Roja possède le meilleur taux de passes réussies), possession du ballon perpétuelle, défense agressive et relance impeccable. La seule faiblesse de l'équipe de Vicente Del Bosque se situe dans son manque d'efficacité actuel. David Villa marche sur l'eau, certes, mais l'Espagne ne concrétise pas assez souvent les nombreuses occasions qu'elle se crée. Cette incapacité à tuer une rencontre en prenant deux ou trois buts d'avance pourrait finir par jouer des tours aux Espagnols.

Le verrou paraguayen
Fidèle à ses habitudes, le Paraguay compte avant tout sur sa solidité défensive. La sélection de Gerardo Martino n'a encaissé pour l'instant qu'un petit but, lors du premier match contre l'Italie. L'infranchissable José Luis Chilavert n'est plus là, mais l'organisation paraguayenne demeure. Un mur sans aucune fissure que l'Espagne va pourtant devoir infiltrer coûte que coûte, sans s'exposer aux contres sud-américains. Car le Paraguay peut compter sur une escouade offensive de qualité avec Santa Cruz, Barrios, Cardozo ou Valdez.

Ce match ressemble donc furieusement à un piège pour une sélection espagnole pensant déjà à une demi-finale de rêve. Attention aux désillusions...

Tour de France. Le vent et les pavés après le départ de Rotterdam

A 19 h 32, Alberto Contador, vainqueur en 2009, sera le dernier à s'élancer du prologue de cette édition 2010 du Tour de France qui part depuis Rotterdam. Premier coups de pédale à 16 h 15.
Rotterdam, ville départ
La capitale économique des Pays-Bas est Rotterdam est la cinquième ville néerlandaise à accueillir un départ du Tour de France. La première avait été Amsterdam en 1954, suivie de Scheveningen (1973), Leiden (1978) et 's-Hertogenbosch (1996).
La ville a été décorée de bannières aux effigies des 198 coureurs du peloton au départ. Les Hollandais faisant bien les choses, les coureurs qui arriveront sur les Champs-Elysées se verront remettre la bannière à leur effigie.
Cancellara favori du prlogue
Le Suisse Cancelara est le grand favori de ec prologue, dessiné sans relief. N'est-on pas au plat pays? Les choses sérieuses commenceront donc dimanche avec une première étape flamande entre Roterdam et Bruxelles. 223 km au menu. Bruxelles fêtera dignement les 65 ans de son grand champion Eddy Merckx. Un sprint massif y est attendu mais le peloton pourrait profiter du vent des polders hollandais pour offrir une course de bordures, piégeuse pour les favoris.
Un début de Tour compliqué
La 2e étape, entre Bruxelles et Spa (201 kkm) pourrait elle aussi réserver quelques surprises du côytés des favoris, car en clin d'œil aux classiques ardenaises les organisateurs du Tour ont prévu quelques côtes qui feront mal aux jambes en fin d'étape,. notamment celles de Stockeu et du Rosier, cette dernière à un peu plus de 10 kilomètres de l'arrivée, qui devrait empêcher les sprinteurs de s'exprimer.
Enfin, la 3e étape, entre Wanze-Arenberg Porte du Hainaut, longue de 213 km, va réserver aux coureurs quelques secteurs pavés (un total de 10,9 km en 7 secteurs) très redoutés des deux grands favoris Lance Armstrong et surtout Alberto Contador.
Autant de raisons qui font dire à Cadel Evans qu'il s'attend à un Tour très serré et probablement offensif. «Cette année, il y a beaucoup de coureurs capables de finir sur le podium ou même de gagner, dans des équipes différentes. Ca rend la course plus intéressante. Il y aura plus d'équipes qui voudront attaquer et ça rend le Tour plus ouvert», a déclaré l'Australien en conférence de presse. Le coureur s'est réjoui que lui et d'autres membres de son équipe BMC arrivent sur le Tour «en bonne forme au bon moment».

Wimbledon Murray vote Nadal en finale

Eliminé en demi-finale vendredi par Rafael Nadal, Andy Murray n'est pas rancunier et affiche un penchant pour l'Espagnol en finale de Wimbledon contre le Tchèque Tomas Berdych. "J'adore le voir jouer. C'est le joueur que je préfère voir jouer. C'est pour ca que j'aime autant l'affronter. J'espère qu'il va gagner dimanche", a-t-il confié suite à sa défaite. "Je pense que Rafa est le favori. C'est tout simplement le meilleur joueur au monde. Il a disputé trois finales d'affilée ici, quatre désormais. Après, Berdych est un super joueur aussi... S'il joue bien, comme il a pu le faire lors des derniers matches, il sera très dur à battre."

Mondial 2010 : Felipe Melo en veut à Robben

Alors que sa cote de popularité est au plus bas dans son pays, en atteste le conseil que lui a donné la légende Ronaldo après sa prestation calamiteuse contre les Pays-Bas, Felipe Melo a tenté de faire amende honorable, comme le prouvent ses propos repris par le site de la chaîne ESPN : « C’est le moment le plus dur de ma carrière. Je suis vraiment triste, mais c’est le football (…) Malheureusement, on ne peut pas gagner la Coupe du Monde chaque fois, et cette fois, on n’a pas réussi à gérer comme il le fallait ».
Surtout, le milieu de terrain de la Juventus de Turin est revenu sur son expulsion, qu’il trouve difficile à accepter : « Tout dépend de l’interprétation de l’arbitre, mais je pense qu’il a été trop sévère ». Une sévérité qu’il explique aussi par une simulation de Robben : « Si j’avais voulu le blesser, il aurait quitter le terrain. J’ai assez de force pour lui casser la jambe. À chaque fois qu’il a été touché, il s’est jeté et roulé sur la pelouse. Je voulais juste récupérer la balle et lancer la contre-attaque ». Pourtant, si les exagérations de Robben ne sont pas une nouveauté, le geste de Melo ne laisse pas l’ombre d’un doute sur la bonne décision de l’arbitre.

Le Ghana inconsolable

Eliminé aux tirs au but par l'Uruguay (1-1, 4 t.a.b. à 2) vendredi en quarts de finale de la Coupe du monde, le Ghana regrettera sûrement longtemps de n'avoir pas réussi à être la première équipe africaine à se hisser dans le dernier carré d'un Mondial. Car les Black Stars ont eu à maintes reprises l'occasion de l'emporter et notamment son attaquant vedette Gyan, qui a raté un penalty décisif en fin de prolongation.
Seule équipe africaine à avoir réussi à s'extirper des phases de poule de la Coupe du monde 2010, le Ghana a terminé son parcours en Afrique du Sud au stade des quarts de finale, comme le Cameroun en 1990 et le Sénégal en 2002. Les Black Stars ont longtemps cru réussir à franchir cette barrière symbolique pour le football africain, mais ils ont finalement dû s'incliner vendredi face à l'Uruguay, à l'issue d'une terrible séance de tirs au but.

Sans être particulièrement brillants, mais accrocheurs et déterminés, à l'image de leur parcours dans ce Mondial, les Ghanéens avaient une nouvelle fois réussi à faire jeu égal avec leurs adversaires. Si Diego Forlan avait répondu d'un splendide coup franc (55e) à l'ouverture du score de Muntari, auteur d'un missile de 35 mètres (45e), jusqu'au bout les hommes de Milovan Rajevac ont eu l'occasion d'inscrire ce deuxième but tant attendu par tout le Soccer City Stadium de Johannesburg, mais aussi par tout un continent, à fond derrière son dernier représentant. La délivrance devait avoir lieu à la toute dernière minute, lorsqu'Adiyah reprenait victorieusement de la tête un coup franc mal dégagé par la défense uruguayenne, mais sauvé de la main et sur sa ligne par l'attaquant Luis Suarez, logiquement exclu (120e).

Rajevac: "Fiers de ce que nous avons accompli"

Impeccable tout au long de la rencontre et déjà auteur de trois buts dont deux sur penalty dans la compétition, Asamoah Gyan s'élançait alors pour tirer le penalty décisif, mais l'attaquant rennais dosait mal sa frappe qui s'échouait sur la transversale avant de fuir le but. Effondré, ce dernier prenait tout de même le risque de retenter sa chance quelques instants plus tôt lors de la séance de tirs au but et expédiait son tir dans la lucarne. Malheureusement pour le Ghana, Mensah et Adiyiah butaient sur le gardien Muslera, qui envoyait les siens en demi-finale défier les Pays-Bas.

En larmes, comme beaucoup de ses compatriotes dans les rues d'Accra à l'issue du match, Gyan assumait sa part de responsabilité dans ce cruel dénouement. "C'est l'une des nombreuses opportunités que nous avons eues de remporter le match. C'est très dur, mais je suis le tireur de l'équipe et je devais le frapper". Tout aussi fataliste, le sélectionneur d'origine serbe Milovan Rajevac, qui avait peine à contenir son émotion en conférence de presse d'après-match, répétant à plusieurs reprises "c'est le football", ne manquait toutefois pas de rendre hommage à ses joueurs: "Nous ne méritions pas de perdre de cette manière. C'est difficile mais nous sommes fiers de ce que nous avons accompli. C'est la faute à pas de chance, c'est tout ce que je peux dire." Malgré la désillusion, les Black Stars pourront au moins se satisfaire d'être entrés dans l'histoire de la Coupe du monde, qui retient aussi bien les victoires que les plus belles défaites.

Serena épanouie pour la 4e fois

Serena Williams a remporté Wimbledon pour la 4e fois de sa carrière, samedi, face à Vera Zvonareva (6-3, 6-2), c'est son 13e titre en Grand Chelem. L'Américaine dépasse ainsi sa légendaire compatriote Billie Jean King (12). Elle n'est plus qu'à une victoire de sa soeur Venus.

WIMBLEDON - FINALES DAMES
Serena Williams (USA, 1) bat Vera Zvonareva (RUS, 21) 6-3, 6-2
Face-à-face : 6/1 pour Serena.
Pour la neuvième fois en onze ans, une fille de Richard Williams soulève le trophée de Wimbledon. Au moment de remercier ses proches, Serena Williams, n'oublie pas d'évoquer son père ni sa grande soeur Williams qui lui a donné le collier porte-bonheur qu'elle porte et les boucles d'oreilles. Derrière elle, Vera Zvonareva verse encore quelques chaudes larmes de déception toute relative. Pendant les 67 minutes pile de jeu de cette finale, jamais la Russe n'a été en mesure de contester la victoire à l'Américaine.
67 minutes, c'est une finale de tennis sans prolongations. D'ailleurs, Serena Williams, devenue une fan inconditionnelle de l'équipe des Etats-Unis de "soccer", n'aime pas quand cela s'éternise et elle n'apprécie les penalties que sur ses premières balles. Avec 89 aces sur ce tournoi, elle a battu son propre record. "Je crois que je n'ai jamais aussi bien servi", a-t-elle confirmé. En finale, elle n'en a réussi que 9. Elle n'a pas eu besoin de forcer son talent pour éviter de concéder la moindre balle de break. Tandis qu'elle prenait le service de sa courageuse adversaire, une fois dans la première manche, pour mener 5-3, et deux fois dans la seconde.
Serena : " Je n'ai jamais aussi bien servi"
Posée, calme, l'Américaine a connu quelques ratés dans son jeu de jambes en début de match, mais rien d'alarmant. C'est elle qui a fait le jeu. Et de laisser Zvonareva courir après la balle, défendre son camp avec acharnement, mais en vain. La Russe a tenu sept jeux. Ensuite, malgré de bonnes intentions, elle s'est mis un peu trop de pression sur ses coups d'approche. Son bilan sur ses attaques de coups droits décroisés n'est pas beau à voir. Cela lui a coûté des points importants en fin de premier set. Ensuite, l'impuissance a pris le relais du stress. Breakée dès le premier jeu du second set, elle n'a pas eu les ressources pour faire ce qu'elle avait fait en quart et en demi-finale : perdre 3-6 et gagner.
"Je n'ai pas pu donner le meilleur de moi-même, mais c'est à cause de Serena, qui est une grande championne", a dit la Moscovite, âgée de 25 ans, qui va néanmoins faire son retour dans le Top 10, à la neuvième place.
Déjà couronnée en 2002, 2003 et 2009, l'Américaine remporte son treizième tournoi du Grand Chelem à 28 ans. C'est le neuvième titre en onze éditions pour les soeurs Williams, Venus s'étant imposée à cinq reprises. Serena Williams se situe désormais en sixième position des championnes les plus titrées de l'histoire en Grand Chelem, dépassant sa compatriote Billie Jean King. "Je t'ai eue Billie", a-t-elle lancé à son aînée et amie, présente dans les tribunes.
La N.1 mondiale va creuser un gros écart sur ses poursuivantes au classement WTA, et notamment sur sa soeur Venus, finaliste l'année dernière et éliminée dès les quarts de finale par la Bulgare Pironkova. L'aînée de la famille va chuter de la 2e à la 4e place.

Govou rejoint Cissé

Le Panathinaïkos a annoncé officiellement samedi l'arrivée de Sidney Govou dans ses rangs. Ce qui fait deux internationaux tricolores au sein du club grec avec Djibril Cissé.

Cette fois, c'est sûr, Sidney Govou quitte l'Olympique Lyonnais. Après tant de mercato où l'attaquant rhodanien était annoncé aux quatre coins de l'Europe pour finir par rester à Tola Vologe, il a fini par trouver club à son pied. Et à coup sûr, dans le secret du Pezula Hotel à Knysna, en Afrique du Sud, on connaît un certain Djibril Cissé qui ne doit pas être pour rien dans ce choix du Lyonnais de s'engager pour deux saisons avec le Panathinaïkos. Un club, faut-il le rappeler, avec lequel l'ancien Auxerrois a remporté deux trophées la saison dernière : le championnat et la coupe nationale. Surtout, Govou a dû être rassuré par la simple présence de Cissé au sein du groupe des 23 pour la Coupe du Monde, ce qui signifie que, même dans un championnat moins médiatique comme le grec, un avenir international demeure possible…
Un palmarès royal
Pour l'instant, les dirigeants hellènes n'ont pas souhaité communiquer sur le montant des émoluments de leur recrue hexagonale. La presse locale évoque néanmoins un salaire annuel d'environ 1,5 millions d'euros. Pour Govou, la page lyonnaise se tourne donc après 11 années passées au sein d'un club où il aura tout gagné sur le plan national. A savoir 7 titres de champion de France (de 2002 à 2008 sans discontinuer), une Coupe de France (2008), une Coupe de la Ligue (2001), 4 trophées des champions (2002, 2004, 2005, 2007)… Un palmarès impressionnant, avec un total de 292 matches joués sous le maillot olympien pour 49 buts. Seule relative ombre au tableau : une fin de parcours plus difficile, avec notamment la perte du brassard de capitaine en raison d'une virée nocturne trop arrosée. D'ailleurs, certaines mauvaises langues dans la cité des Gones n'hésitaient pas à affirmer que son départ serait uniquement une perte financière pour les bars de la ville. Après une Coupe du Monde ratée sur tous les plans, Govou aura en tout cas à cœur, à 30 ans, de se relancer au Pana, pour sa première expérience à l'étranger.

Mondial: l'Allemagne mène 2 à 0 contre l'Argentine

Mondial-2010: l'Allemagne mène 2 à 0 contre l'Argentine (but de Müller, 3 et but de Klose, 68).

iPhone 4 : dépôt de plaintes au Etats Unis contre Apple et AT&T

Suite à de nombreux soucis concernant leur iPhone 4 flambant neuf, des consommateurs américains ont engagé une class action contre Apple et AT&T. Leurs griefs portent sur une négligence caractérisée et une fraude par omission.

 

Au pays où les avocats sont rois, il fallait s'y attendre. Suite aux nombreux déboires rencontrés par des possesseurs d?iPhone 4, une plainte en class action a été déposée devant un tribunal du Maryland contre Apple, qui fabrique l?appareil, et AT&T qui le commercialise. Les plaignants reprochent plusieurs choses aux deux partenaires, mais principalement c?est leur négligence et l?absence de communication sur les problèmes récurrents de l?iPhone 4 qui sont pointés du doigt. Le site Gizmodo publie la liste de ces griefs, au nombre de neuf.
Outre l?écran, qui sur certains modèles présenterait des taches ou points jaunâtres, c?est aussi l?antenne de ce smartphone qui est mise en cause. Chez Apple, la réponse concernant ce dernier problème n?a pas tardé et est venue de Steve Jobs, qui dans un memo a expliqué comment il fallait tenir l'iPhone 4 pour éviter les problèmes de réception. Une réponse un peu courte pour les plaignants qui ont donc décidé de se tourner vers la justice.

France Télévisions finalise sa catch-up TV globale

Vendredi 2 juillet 2010, 11h53
France Télévisions lancera lundi 5 juillet sa plate-forme globale de catch-up TV, baptisée Pluzz.fr. Elle proposera gratuitement l'intégralité des programmes de France 2, France 3, France 4, France 5 et RFÔ, soit un millier de vidéos dès son lancement. Jusqu'à présent l'offre de catch-up TV du groupe était fragementée : "Thalassa" n'était par exemple disponible que sur le site de l'émission, comme "Envoyé spécial" ou "C dans l'air". La série "Plus belle la vie" était proposée sur un modèle payant et sera désormais gratuite sur Pluzz.

Le groupe audiovisuel public, qui revendique 15 millions de vidéos vues sur l'ensemble de ses sites espère ainsi passer le cap des 30 millions. France Télévisions négocie par ailleurs avec les FAI pour proposer ce service via l'ensemble des offres de TV ADSL. Jusqu'à présent, FTV disposait d'un accord exclusif avec Orange, arrivé à échéance le 21 avril dernier. Un accord a déjà été signé avec Free, qui a récemment lancé un bouquet de catch-up TV sur sa Freebox.

Un cachalot préhistorique mangeur de baleines

Mis au jour au Pérou, les restes du cétacé baptisé Leviathan Melvillei sont vieux de 12 millions d'années. Doté de dents gigantesques et d'une puissante mâchoire, le mastodonte pouvait se nourrir de baleines.

Des dents de 36 centimètres de long et de 12 centimètres de diamètre dans une mâchoire surpuissante : le Léviathan Melvillei est équipé pour tuer. Les restes du crâne de 3 mètres de long de ce cachalot ayant vécu il y a 12 millions d'années ont été découverts au Pérou en 2008 par Klaas Post, un paléontologue néerlandais accompagné d'un collègue belge, Olivier Lambert, et d'un chercheur italien, Giovanni Bianucci. Les résultats de leurs analyses ont été publiés jeudi dans Nature.
«Chez les cétacés à dents ou à fanons, le crâne est véritablement la partie fondamentale. Le reste du corps est assez prévisible et similaire à ceux des espèces actuelles», explique au figaro.fr Christian de Muizon, co-auteur de cette publication et directeur du département Histoire de la Terre du Muséum national d'histoire naturelle. Outre la taille impressionnante de ses dents (les plus grandes dents de cétacés n'avaient jamais dépassé les 25 centimètres), ce crâne réserve deux surprises : la présence de dents sur la mâchoire supérieure et une fosse temporale particulièrement profonde. En effet, les cachalots actuels aspirent leurs proies, souvent des calamars, et n'utilisent pas leurs dents qui se limitent à une courte rangée sur la mâchoire du bas. «Ici, nous avons un prédateur qui utilise sa mâchoire pour chasser. Ses muscles temporaux sont d'ailleurs si développés qu'il devait pouvoir couper un dauphin en deux d'un seul coup de dent», s'enthousiasme de Muizon.

Un mastodonte long de 17 mètres

L'animal, qui pouvait a priori mesurer jusqu'à 17 mètres, aurait ainsi été un grand mangeur de baleines. «Entendons-nous bien, il n'aurait pas pu s'attaquer à des baleines bleues de 35 mètres. Mais il y avait à l'époque un grand nombre de petits spécimens à fanons mesurant entre 5 et 7 mètres qui devaient faire des proies toutes choisies pour un tel monstre marin». Seul le célèbre mégalodon, un gigantesque requin pouvant mesurer jusqu'à 20 mètres, pouvait peut-être rivaliser avec le Léviathan Melvillei. «Mais il y avait suffisamment de nourriture pour que ces deux mastodontes n'aient pas à s'affronter !», plaisante le paléontologue.
Ces grands prédateurs sont en effet toujours peu nombreux au sein des écosystèmes. C'est bien ce qui rend la découverte de ce crâne, et donc de cette nouvelle espèce, si extraordinaire. Pour marquer le coup, le nom du nouveau cachalot a été choisi avec soin. Leviathan en référence au monstre marin évoqué dans la Bible, et Melvillei en hommage à l'auteur de Moby Dick, Hubert Melville. Pour le moment rien ne permet d'expliquer la disparition de cette lignée de cachalots. Aujourd'hui, il ne reste plus que trois espèces de cachalots et toutes se nourrissent par aspiration.

 

Firefox Home : Mozilla met un pied dans l'App Store

Quelle que soit la plateforme, Firefox Mobile n'est pas encore disponible en version finale mais Mozilla a trouvé un autre moyen de débarquer dans l'iPhone et l'iPod Touch puisqu'il a soumis au magasin en ligne d'Apple l'application Firefox Home.

ême si la fondation Mozilla se défend de vouloir développer un navigateur  pour l?iPhone, elle vient de soumettre l?application Firefox Home pour une entrée dans l?App Store.
Derrière cette application se cache en fait un outil de synchronisation qui permet de retrouver ses marque-pages ou son historique sur son téléphone. Cela nécessite d?installer et d?utiliser Firefox Sync sur son ordinateur afin que les données liées au navigateur soient sauvegardées sur les serveurs de Mozilla.

Ensuite, et c?est là, que c?est que c?est cocasse, on peut accéder à des onglets enregistrés sur son PC directement sur son iPhone. Sauf que le navigateur qui se lance n?est pas Firefox mais un navigateur qui utilise le moteur de Safari? Pour le moment, Apple n?a pas encore validé cette application.

Google prend position dans le tourisme en s'offrant ITA Software

Nouvelle acquisition de taille pour le géant de la recherche qui débourse 700 millions de dollars afin de mettre la main sur ce spécialiste des logiciels dédiés aux agences de voyages et compagnies aériennes.

Décidément, Google est sur tous les fronts. Alors que des rumeurs insistantes lui prêtent des intentions dans la musique et les réseaux sociaux, le géant de Mountain View se positionne en force dans le tourisme.
Le groupe annonce en effet le rachat de son compatriote ITA Software, éditeur de logiciels dédiés aux agences de voyages et compagnies aériennes, pour 700 millions de dollars (560 millions d'euros).
Cette acquisition "nous ouvre des possibilités passionnantes de création de nouvelles manières de trouver plus facilement en ligne des informations sur les vols et nous sommes impatients de les accueillir au sein de Google", commente Eric Schmidt, directeur général de Google.
Microsoft en ligne de mire
"Pour beaucoup, trouver le bon vol au meilleur prix est une expérience frustrante parce que les tarifs et les disponibilités changent constamment", explique de son coté Marissa Mayer, vice-présidente du département Search Products chez Google.
Il faut dire que les produits d'ITA sont très performants notamment grâce à une base de données complète sur les tarifs aériens et compte parmi ses clients des compagnies aériennes, des agences de voyage ou bien encore des spécialistes de la vente de voyages en ligne.
"Ses algorithmes novateurs et sa profonde expertise du secteur aérien en font un outil personnalisable pour l'organisation des vols", est-il encore précisé dans le communiqué.
En particulier, Google veut mettre la main sur le logiciel QPX d'ITA qu'utilisent US Airways, Continental Airlines, Kayak, Orbitz mais aussi... Bing, le moteur de recherche de Microsoft.
Concrètement, Google se hisse donc au premier plan de l'information touristique et entend créer des synergies avec ses différents services. Ce rachat lui permet de concurrencer directement des services comme Expedia, FareCompare, Hotwire, ou même Bing Travel, filiale de Microsoft.
Selon un expert du secteur, cité par l'agence de presse AP, les voyageurs américains vont acquérir pour 45 milliards de dollars (36 milliards d'euros) de billets en ligne. Une somme qui devrait passer à 59 milliards en 2014.
ITA fondée en 1996 par des informaticiens du MIT compte 500 employés. L'acquisition est encore soumise à l'examen des autorités américaines de la concurrence afin de vérifier si elle n'entraine pas de situation de position dominante.

 

Ogier tenté par Ford ?

Olivier Quesnel parviendra-t-il à former sa Dream Team chez Citroën l’an prochain en associant Sébastien Loeb à Sébastien Ogier ? Pas sûr, si l’on en croit les dernières déclarations de ce dernier dans Le Dauphiné Libéré. Le Gapençais a confié qu’il avait été approché par Ford pour 2011 : «J'ai eu une proposition de Ford, c'est vrai. Et Citroën est au courant. Désormais, il reste à se mettre d'accord sur l'avenir.» Mais le constructeur français reste la première option du champion du monde Junior 2008 : «Il n'y a aucune raison que je change d'écurie. Mon désir est de rester chez Citroën, car tout ce qui m'est arrivé de bien jusqu'ici m'est arrivé avec eux.»
Un différend avec Quesnel ?
A la lecture de ces révélations, on comprend mieux pourquoi Olivier Quesnel, pressé de vouloir protéger son poulain, a promu le pilote du Citroën Junior Team dans la deuxième partie du championnat. Le Haut-Alpin fera équipe avec Loeb sur les trois prochaines manches sur terre au sein du team officiel. Convoité, Ogier doit rester la chasse gardée de la marque aux chevrons et Ford semble désormais prévenu. Mais la possibilité de voir le vainqueur du récent Rallye du Portugal rejoindre le rival existe. Surtout si son entente avec Quesnel n’est pas au beau fixe. Le quotidien relaie une rumeur faisant état d’un récent clash avec le patron de Citroën Sport. Un différend qui aurait poussé le patron de l’équipe à priver le pilote de roulage en Ardèche cette semaine avec la DS3, la voiture qui remplacera la C4 la saison prochaine. «Il n'y a pas de souci particulier avec Citroën. C'est vrai que j'aurais dû rouler vendredi, mais finalement cela ne se fera pas. C'est parce que je suis actuellement en cours de négociation de contrat pour la saison prochaine», a assuré le Gapençais qui passera un nouveau test, la semaine prochaine, en Bulgarie, pour la première fois de la saison sur asphalte.

Antenne de l'iPhone 4: la lettre d'Apple décryptée

HIGH-TECH - Selon Apple, l'importance de la baisse apparente du signal est due à un problème d'affichage. Vrai, mais pas seulement, selon les experts...


De notre correspondant à Los Angeles
L'antenne de tous les maux. «Nous avons découvert que la formule que nous utilisons pour calculer le nombre de barres à afficher en fonction de la force du signal est totalement fausse», a expliqué Apple vendredi. Pour l'entreprise, il n'y a donc pas de problème structurel sur son iPhone 4. Simplement, une formule erronée qui affiche trop de barres quand le signal est déjà faible. Conséquence: une prise en main, «qui affecte la réception de tous les téléphones», selon Apple, donne parfois l'impression de perdre quatre ou cinq barres –alors que dans la réalité, la perte n'est pas aussi importante. Un peu comme si un thermomètre affichait 0° alors qu'il fait 18° dehors, et que de le tenir le faisait passer à 20°. Mais s'il y a bien un problème de thermomètre, le patient n'est pas en aussi bonne santé que le dit Apple, selon des tests d'experts. Explications.
«Tenir n'importe quel téléphone d'une certaine façon va réduire sa réception d'une barre ou plus», dit Apple.
C'est vrai, estime Richard Gaywood, titulaire d'un doctorat en antennes réseau. Les constructeurs ont abandonné l'antenne extérieure. Tenir le téléphone, surtout en recouvrant la zone de l'antenne interne, affecte donc la réception. Selon des tests du site Anandtech, celle de l'iPhone 3GS perd au maximum (en étant tenu fermement) 14,3 dB contre 17,7 au Nexus One et 24,6 à l'iPhone 4.
Les barres ne veulent pas dire grand chose
Le fameux «t'as combien de barres» n'a rien de scientifique. Il n'y a, en effet, pas de système international. Chaque constructeur est libre de faire sa propre cuisine. En clair, quatre barres chez l'un peut être mieux que cinq chez l'autre. Ce qui compte, c'est la force de l'atténuation du signal, en décibels (et ses variantes par milliwatts, en dBm). Attention, elle n'est pas linéaire mais logarithmique. Concrètement, cela signifie qu'un «petit» écart de 10 dBm traduit un facteur 10 dans l'atténuation du signal (et 20 dBm, soit 2 bel, un facteur 10² = 100).
La mauvaise formule d'Apple
Apple dit avoir utilisé la même formule depuis la première génération d'iPhone (certains spéculaient sur un changement avec l'iPhone 4 pour «masquer» artificiellement la mauvaise qualité du réseau de l'opérateur AT&T). Ci-dessous, le graphique réalisé par Richard Gaywood avec les mesures d'Anandtech.com.



























On voit que la zone correspondant à cinq barres est très large: de -50 dBm (le meilleur signal) à -91 dBm. Cela signifie donc qu'un utilisateur se situant près d'une antenne-relais, dans le haut de la fourchette, reste à cinq barres, même avec une prise en main et une perte de 20 dBm . En revanche, pour celui dans le bas de la fourchette (ou pire, déjà à quatre barres), perdre 20 dBm l'emmène directement à 1 barre (soit une «baisse de qualité audio» dans le cas de l'iPhone 4, selon Anandtech) voire à perdre le signal. Traduction: ça coupe.
Le vrai problème
Tous les téléphones sont donc sensibles au contact. Certains plus que d'autres. Sauf que dans le cas de l'iPhone 4, les choses s'améliorent grandement quand il est tenu recouvert d'un étui-bumper de protection. Il ne perd plus que 7,2 dBm. Il fait même mieux que le Nexus One (7,7), mais moins bien que le 3GS (3,2). En clair, avec ou sans étui, il ne devrait pas y avoir de différence majeure.  Selon Richard Gaywood (et d'autres experts), c'est là le signe «d'un défaut de conception» de l'iPhone 4, dans lequel l'armature métallique externe joue le rôle d'antenne externe complémentaire. Elle est constituée de deux parties (photo en tête d'article). Toucher la bande noire de jonction, en bas à gauche, semble créer des interférences... Qui disparaissent avec l'isolation d'un étui plastique (ou de scotch et de vernis à ongle, solution adoptée par certains bricoleurs).
La réception de l'iPhone 4 est-elle meilleure que celle du 3GS?
Oui, selon Anandtech. «La performance est bien meilleure avec l'iPhone 4 en cas de signal faible. J'ai pu passer de nombreux appels dans des zones où cela était impossible avec le 3GS», relate le site. En somme, le nouveau design améliore la réception... A condition d'accepter utiliser un étui à plusieurs dizaines d'euros pas vraiment esthétique. La mise à jour logicielle d'Apple ne changera rien au problème: les fameuses «barres» seront juste un peu plus représentatives de l'état du réseau. On revient à la case départ: ne pas couvrir le coin gauche de son iPhone, le protéger par une coque, ou le retourner à l'Apple store dans les 30 jours suivant son achat pour un remboursement intégral. «J'attends mon étui gratuit», raille Richard Gaywood. Un geste pour l'instant exclu par Apple.

Total n'envisage pas d'OPA sur BP, assure Christophe de Margerie

AIX-EN-PROVENCE, Bouches-du-Rhône (Reuters) - Total n'étudie pas le rachat du pétrolier britannique BP mais serait prêt à étudier le rachat de certains de ses actifs s'ils étaient mis en vente, déclare son P-DG, Christophe de Margerie.
La compagnie pétrolière britannique a vu sa capitalisation boursière fondre ces dernières semaines à la suite de la plus grave marée noire jamais causée aux Etats-Unis par l'explosion d'une de ses plates-formes, Deep Water Horizon, au large du golfe du Mexique.
"Nous n'étudions pas le rachat de BP, la priorité c'est d'aider BP", a déclaré Christophe de Margerie à des journalistes en marge des rencontres économiques d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Interrogé sur l'éventuel rachat d'actifs de son concurrent, Christophe de Margerie a répondu: "Aujourd'hui, c'est pas le sujet."
"Maintenant, s'ils en mettent en vente, bien sûr que ça se regarde puisque c'est eux qui vont faire le mouvement. Mais aller faire aujourd'hui un mouvement sur BP, je pense que c'est vraiment non éthique, pas le moment, pas le sujet", a-t-il ajouté.
BP envisage de céder 10 milliards de dollars (environ huit milliards d'euros) d'actifs pour abonder un fonds de 20 milliards de dollars constitué pour indemniser les victimes de la marée noire.
Maxim Barsky, directeur général adjoint du pétrolier russe TNK-BP, dont BP est actionnaire, a déclaré le 30 juin envisager de se porter acquéreur de certains de ces actifs.
"La priorité aujourd'hui, c'est d'aider BP et de s'assurer que la catastrophe (de Deep Water Horizon, ndlr) n'arrive pas ailleurs", a souligné Christophe de Margerie.
Un porte-parole du gouvernement a annoncé jeudi qu'un navire taïwanais transformé en "super-écumoire" était arrivé dans le golfe du Mexique pour contribuer aux opérations de nettoyage.

Wall Street : 7 sur 7 à la baisse pour le Dow, bilan hebdo -5%

(CercleFinance.com) - Et de 7 ! Le Dow Jones aligne une série historique de 7 séance de repli pour un cumul hebdomadaire de -4,5% (en tout point comparable au repli des places européennes cette semaine).

Le mouvement de rebond survenu à une demi-heure de la clôture (à la veille du week-end pronlogé du '4 juillet') a échoué du fait d'une rafale de vente au cours des 5 dernières minutes de cotations : tous les indices repassés dans le vert vers 21H50 ont tous clôturé en repli de -0,47%, avec une unanimité assez singulière !

Mais Wall Street a frôlé la correctionnelle à la mi-séance puisque les 3 principaux indices chutaient de -1% en moyenne.
Ils n'étaient pas très loin de re-tester leurs planchers annuels inscrits en début de séance jeudi et la semaine s'achève sur un score sans appel de -4,5% à -5%.
Les rachats à bon compte, les rachats de 'short' ont été peu nombreux ce vendredi, personne ne voulant s'engager avant la célébration de 'l'Independance Day' lundi (28 valeur sur 30 ont terminé en repli au sein du 'Dow'... une majorité véritablement écrasante).

Les marchés US n'ont guère réagi à 14H30, lors de l'annonce de la destruction de 125.000 emplois (le consensus tablait sur -100.000 à -120.000) et ils ont apprécié que le taux de chômage ait baissé de 0,2% à 9,5% au mois de juin (soit 16,4 millions de chômeurs au sens du BIT mais il faut rajouter au moins 5 millions de salariés précaires ou effectuant seulement quelques heures de travail par semaine, sans oublier 1,2 millions de demandeurs 'découragés').

Cependant, l'emploi dans le secteur privé a progressé de +83.000 contre +33.000 en mai, ce qui n'est pas non plus une indication négative.
Après la déferlante de mauvaises statistiques qui a débuté dès lundi aux Etats Unis (puis en Chine et au Japon mardi), les opérateurs commencent à être 'vaccinés' mais ils ont tout de même accusé le coup vers 16H en découvrant que les commandes à l'industrie avaient reculé de -1,4% au mois de mai.
Alors que les écarts en clôture étaient relativement modérés, quelques titres ont pesé sur la tendance, notamment Vérizon qui a chuté de -4,7%, General Electric (-1,7%), Bank of AMerica, Caterpillar et Dupont (-1,3%).

Les exportatrices n'ont paradoxalement pas profité d'un Euro repassé au-dessus des 1,26$ (il clôture à 1,2560$): les opérateurs ont surtout sanctionné une trop forte volatilité des changes qui brouille les cartes.

Seul Microsoft a terminé sur un gain (+0,5%) au sein du 'Dow'.

L'ex-préfet accusé de racisme condamné à 1500 € d'amende

Paul Girot de Langlade comparaissait pour avoir déclaré lors d'un contrôle de sécurité à l'aéroport d'Orly : «On se croirait en Afrique, ici !»

«J'ai simplement voulu dire que c'était le bordel», a martelé l'ancien préfet au cours de son procès. Cette explication n'a pas convaincu la justice : vendredi, le tribunal correctionnel de Créteil a condamné Paul Girot de Langlade à 1500 euros d'amende pour injures racistes envers des agents de sécurité lors d'un contrôle dans un aéroport. Une peine inférieure aux réquisitions du parquet, qui réclamait 5000 euros d'amende. L'avocat du préfet a aussitôt annoncé qu'il faisait appel.
Le 31 juillet 2009, Paul Girot de Langlade, alors préfet chargé des Etats généraux de l'Outre-mer pour la Réunion, se présente à un portique de sécurité d'Orly alors qu'il est en transit avec son épouse. Le couple est fatigué par le voyage et pressé. Mais au moment du contrôle, l'alarme retentit et le ton monte avec les agents de sécurité. Une certaine confusion s'ensuit et le préfet s'emporte: «On se croirait en Afrique ici!», dit-il, suivi d'un «il n'y a que des noirs ici». Trois agents de sécurité, dont deux femmes noires, portent aussitôt plainte. Rapidement, la polémique enfle et le préfet est mis à la retraite d'office.

«On a cherché à le rendre raciste»

A l'audience, l'ancien haut fonctionnaire de 63 ans, carrure imposante et voix de stentor, le reconnaît sans mal : il a bien tenu ces propos mais, jure-t-il, «il n'y avait rien de raciste». «Je suis désolé d'avoir vexé ces personnes», a-t-il déclaré. «Si le contrôle avait été rigoureux, j'aurais pu dire: 'on se croirait à Singapour ou aux Etats-Unis'», a justifié l'ancien préfet, qui a nié avoir évoqué la couleur de peau des agents.
Un point de vue rejeté par le juge Philippe Michel, qui, en rendant public le jugement, a estimé que les propos du préfet «procèdent d'un amalgame selon lequel toutes les personnes du continent africain partagent le même défaut de l'incompétence et de la désorganisation». Selon le magistrat, la phrase incriminée «avait d'autant plus de portée qu'elle a été prononcée par un préfet tenu à une obligation de réserve et de sang-froid» et qui n'a «pas tenu compte» du fait que les agents de sécurité présents lors du contrôle étaient «pour partie des personnes de couleur».
«On a cherché à le rendre raciste parce que quelqu'un avait besoin de se faire passer pour un anti-raciste de service», avait pourtant plaidé plus tôt son avocat, Me Collard, visant sans le nommer le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui avait suspendu le préfet pour cette affaire. Fin août 2009, Paul Girot de Langlade avait accusé le ministre d'avoir «orchestré» cette affaire «pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste» après son passage au ministère de l'Identité nationale.

Gallois critique l'attitude de Boeing après l'avis de l'OMC

AIX-EN-PROVENCE (Reuters) - Le président d'EADS a vivement critiqué l'attitude de Boeing à la suite de la publication des conclusions de l'OMC sur les aides reçues par Airbus ces dernières années et estimé que Bruxelles ferait certainement appel.
Louis Gallois a également déclaré que les avances remboursables dont avait bénéficié l'A330 du constructeur aéronautique européen étaient "légales" et qu'EADS présenterait, comme prévu, un projet pour l'appel d'offres des avions ravitailleurs de l'armée de l'air américaine le 8 ou le 9 juillet, sur la base d'un A330 dérivé.
"Je crois que la nervosité que manifeste Boeing dans cette affaire (celle de l'OMC, ndlr) et la campagne de propagande née depuis trois ou quatre jours montrent qu'ils craignent que nous ayons une offre compétitive pour les tankers", a souligné Louis Gallois devant des journalistes, en marge des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
"Ils savent que nous avons un meilleur avion, ils craignent que nous soyons moins chers qu'eux", a-t-il ajouté.
La compétition des ravitailleurs revêt un caractère stratégique pour le groupe d'aéronautique et de défense. Le contrat de l'US Air Force est estimé à quelques 50 milliards de dollars (39,8 milliards d'euros) et un succès permettrait à EADS de s'implanter durablement sur le marché américain de la défense, de très loin le premier de la planète.
Face à l'A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport) d'Airbus, Boeing propose un appareil calqué sur le B767 tandis qu'une société américaine, U.S. Aerospace, a créé la surprise vendredi après avoir annoncé son intention de concourir aux côtés du constructeur ukrainien Antonov.
Louis Gallois a affirmé qu'EADS comptait remettre son offre "le 8 ou le 9 juillet."
"Nous remettrons cette offre avec les partenaires américains dont nous avons besoin, il y a plus de 200 entreprises américaines qui vont travailler pour nous dont certaines pour les équipements sensibles", a-t-il dit.
GUERRE DE COMMUNICATION
Les commentaires de Louis Gallois marquent un nouvel épisode de la guerre de communication à laquelle se livrent Airbus et Boeing depuis ces derniers jours.
L'Organisation mondiale du commerce a demandé mercredi à l'Union européenne de mettre fin aux subventions qu'elle accorde à Airbus pour l'assemblage de ses appareils.
Cette prise de position, bien qu'elle n'ait pas d'impact direct sur l'appel d'offres du Pentagone, pourrait néanmoins influencer le débat outre-Atlantique, l'A330 ayant bénéficié d'aides publiques il y a plusieurs années.
"Les avances remboursables sont considérées comme un moyen légal mais il peut y avoir d'autres éléments de subvention qu'il faut juger", a plaidé Louis Gallois.
"L'OMC a dit que les avances remboursables de l'A330-200, qui est la base du tanker, étaient légales et ils ont par contre indiqué que sur un certain nombre d'avances, il y avait des éléments de subvention. Eh bien, on va juger de tout cela et il est probable que la Commission européenne fera appel sur ces points", a-t-il poursuivi.
Selon lui, les avances remboursables actuellement en cours d'élaboration pour le long courrier A350 XWB, le grand programme d'avenir d'Airbus, sont également conformes aux règles de l'OMC, ce que conteste Boeing et les Etats-Unis.
L'OMC devrait rendre d'autres conclusions le 16 juillet, cette fois au sujet d'une plainte déposée par l'UE contre Boeing.
"Ce rapport ne sera pas connu mais un certain nombre de gens vont l'avoir et je serai heureux de savoir ce jour-là si Boeing fera des communiqués de presse aussi victorieux que ceux qu'il a fait à l'occasion du premier rapport (sur Airbus, ndlr)", a noté Louis Gallois.
"Les aides à la recherche, dans la conclusion du panel actuel sont considérées comme illégales et nous savons que l'essentiel du support que reçoit Boeing se fait à travers des aides à la recherche donc on va voir", s'est-il interrogé.
Louis Gallois a néanmoins refusé de dire si EADS envisageait de poursuivre Boeing à la suite de ses déclarations.

Le CAC 40 termine sur un petit rebond

L'indice phare de Paris n'a pas été pénalisé par la destruction plus forte que prévu de 125.000 emplois nets au mois de juin aux Etats-Unis. L'euro repart à la hausse.

Les investisseurs avaient les yeux rivés sur les Etats-Unis qui publiaient le très attendu rapport mensuel sur l'emploi. Résultat: au mois de juin, l'économie américaine a supprimé 125.000 emplois nets contre les 100.000 attendus. Les créations d'emplois sont de 83.000 contre 112.000 espérés par les marchés. C'est toutefois mieux que les 33.000 du mois de mai. En revanche, le taux de chômage a reculé, à 9,5% contre 9,7% le mois précédent. Il est au plus bas depuis juillet 2009, alors que les analystes prévoyaient une hausse, à 9,8%.
Le marché parisien, qui a perdu plus de 5% depuis lundi, semblait déjà avoir intégré la nouvelle dans les indices, car mercredi l'enquête ADP a dévoilé des chiffres moins bon que prévu pour l'emploi privé.Le CAC 40 a clôturé la semaine en hausse de 0,25% à 3 348,37 points. Ce qui n'empêche pas l'indice parisien d'afficher une baisse de près de 5% sur la semaine.
Jeudi une autre statistique est venue appuyer ces dernières avec les demandes d'indemnisation du chômage qui ont augmenté de 13.000 pour atteindre 472.000 lors des chiffres arrêtés au 26 juin, alors que les économistes attendaient en moyenne une baisse à 452.000 par rapport au chiffre de 457.000 initialement annoncé. Ce qui ne laisse pas présager le meilleur pour cet après-midi.
A noter que la séance à Paris sera exceptionnellement aujourd'hui autour de 41 valeurs en raison des deux nouvelles entitiés du groupe Accor.
Les valeurs bancaires. Les banques ayant emprunté hier moins de liquidités que prévu à la BCE, ont rassuré. Mais, d'après le Financial Times, une vingtaine de banques seraient contraintes de lever des fonds à l'issue des tests de résistances. Société Générale cède 0,84% à 33,585, BNP Paribas 1,72%% à 44,24, Crédit Agricole se stabilise.
Edenred (nouvelle dénomination d'Accor Services) fait son entrée en Bourse. Le prix de référence technique du titre a été fixé à 11,40 euros, un chiffre qui se situe dans le bas de la fourchette de 11 à 14 euros avancée mardi par le président d'Accor lors de son assemblée générale et plus bas que son cours de jeudi sur le marché gris, qui était aux alentours de 12 euros selon des traders. Dans les premiers échanges, le titre gagnait plus de 24% à 12,24 euros.
Accor est malmené et perd 5,18% à 23,420 euros. Selon Les Echos, le groupe est également sur le point de céder la société de restauration ferroviaire Wagons-Lits au français Newrest. Par ailleurs, toujours selon le quotidien, le projet d'introduction en Bourse de Lucien Barrière, autre filiale d'Accor, sera présenté aux analystes le 7 juillet.
GDF Suez (+0,86% 22,99 euros).Standard & Poor's a annoncé jeudi soir avoir abaissé la perspective des notes A/A1 du groupe de «positive» à «stable», jugeant peu probable que le groupe atteigne et maintienne une situation financière justifiant un relèvement de ses notes.
BNP Paribas et BPCE, la maison mère de Natixis ont annoncé une alliance dans le crédit à la consommation qui passera par le développement d'une plate-forme informatique commune opérationnelle à partir du 1er janvier 2013. »Le titre BNP Paribas gagne 2,09%. Natixis cède 0,41% .
Schneider (+0,59% à 81,37euros) a déclaré jeudi soir être en discussions avec la municipalité d'Achgabat, au Turkménistan, sur la rénovation du réseau électrique de la ville. La Tribune rapporte vendredi que le groupe a décroché ce contrat, que le journal chiffre à 1,3 milliard de dollars (1 milliard d'euros environ).
LVMH (+0,34% à 85,49 euros) est sur le point d'acquérir une société brésilienne, le leader du pays de la vente en ligne de parfums et de cosmétiques.
Bénéteau a abaissé de 17% à 15% son objectif de croissance de chiffre d'affaires pour l'exercice 2009-2010 sous le coup de retards de livraisons de bateaux. Le constructeur de voiliers et de bateaux à moteur a toutefois confirmé son objectif de résultat opérationnel courant à 37,5 millions d'euros pour son exercice qui se terminera fin août. Le titre résiste : il gagne 3,32% à 11,06 euros.

L'affaire Bettencourt ravive le débat sur le bouclier fiscal

"On ne touche pas au bouclier fiscal", tonnait encore Nicolas Sarkozy en mars dernier. Le président de la République manque en effet rarement l'occasion de railler les promoteurs d'une taxation des plus riches : "S'il suffisait d'augmenter les impôts pour qu'il y ait de la justice sociale, depuis des années qu'on augmente les impôts gauche et droite confondues, on devrait être le pays le plus juste au monde !"
Mais le dernier rebondissement de l'affaire Woerth-Bettencourt éclaire d'un nouveau jour l'efficacité de la loi TEPA d'août 2007. Ce texte, figure de proue des premiers mois du quinquennat de Nicolas Sarkozy, est censé encourager les Français les plus riches à rapatrier dans l'Hexagone des capitaux placés dans des pays à la fiscalité plus douce. Liliane Bettencourt, 17e fortune de la planète, selon le classement Forbes, a reçu de l'Etat, en 2008, un chèque de 30 millions d'euros au titre de ce mécanisme fiscal. Les enregistrements publiés par Mediapart ont démontré qu'alors que l'administration française versait un chèque à la milliardaire, elle était soupçonnée de soustraire à l'administration fiscale plusieurs dizaines de millions d'euros, cachés sur des comptes suisses.
% DU TOTAL DU BOUCLIER FISCAL Le bouclier fiscal permet à tout contribuable dont le total des contributions directes excède 50 % des revenus déclarés au fisc après déductions de réclamer un remboursement. Selon des chiffres officiels, le bouclier fiscal a coûté 600 millions d'euros à l'Etat en 2008. Environ 14 000 personnes en ont bénéficié, et parmi elles moins de 1 000, ayant un patrimoine supérieur à 15 millions d'euros, ont reçu 400 millions d'euros. Ces personnes ont reçu du fisc près de 400 000 euros en moyenne. La somme versée à Liliane Bettencourt représente 5 % du total du bouclier fiscal.
Cette nouvelle affaire Bettencourt illustre une réalité déjà dénoncée par la Cour des comptes, alors présidée par Philippe Seguin, dans un rapport publié en mars 2009, qui souligne que ces réductions d'impôt ont contribué au développement de stratégies d'optimisation fiscale : "Elles ont pu constituer parfois un effet d'aubaine davantage qu'une mesure d'incitation." La mise en place du bouclier fiscal a ainsi incité certains ménages à "réorganiser leur patrimoine et leurs revenus pour minimiser ces derniers et réduire ainsi leur plafond d'imposition directe". Dans certains cas, le bouclier fiscal permet à des contribuables fortunés d'être exonérés, non seulement de l'ISF, mais aussi d'autres impôts directs comme les taxes foncières et d'habitation. "Si de nouveaux prélèvements sur le patrimoine devaient être institués, la question du niveau du bouclier fiscal mériterait d'être posée", notait la Cour des comptes.
Quatorze contribuables disposant d'un patrimoine de plus de 16 millions d'euros et ayant un revenu fiscal de référence de moins de 3 428 euros se sont même vu rembourser 220 000 euros chacun. Il s'agit de rentiers ou de contribuables recourant massivement aux niches fiscales pour faire baisser le montant de leurs revenus pris en compte dans le bouclier.
"L'UMP OFFRE DES MILLIONS À SA CLIENTÈLE VIA DES CADEAUX FISCAUX"
"Plus on est riche, plus le remboursement est important. C'est pour cela que le bouclier est le symbole de l'injustice fiscale", souligne Vincent Drezet, secrétaire national du Syndicat national unifié des impôts (SNUI).
"L'impôt est au cœur du pacte républicain, rappelle Jean Arthuis, sénateur centriste, président de la commission des finances. Il est impératif de le simplifier, afin qu'il soit transparent pour tous avec une règle stable. Je réclame depuis des années une suppression de l'ISF et l'instauration d'une tranche supplémentaire pour les plus hauts revenus ainsi qu'une TVA sociale."
"Pendant que l'UMP offre des millions d'euros à sa clientèle via des cadeaux fiscaux, les populations les plus modestes sont appelées à compenser", estime Arnaud Montebourg, député socialiste et président du conseil général de Saône-et-Loire. "Lorsque je réclame 30 millions d'euros à François Baroin pour le paiement de la part de l'Etat de l'allocation personnalisée d'autonomie, on me les refuse sous prétexte que les caisses sont vides. C'est aussi la somme qu'on a offert à Mme Bettencourt."
"JE ME SERAI BIEN PASSÉ DE TOUT CELA"
"Moraliser le capitalisme, c'est donc pour le gouvernement de verser à ceux qui n'arrivent même plus à quantifier leur fortune l'équivalent de la création de 700 postes d'enseignants ou de 1 200 postes d'infirmiers. 30 millions d'euros, c'est 1 500 retraités à 1 500 euros par mois pendant un an. 30 millions d'euros, c'est aussi le coût moyen de la construction de trois collèges", raille pour sa part Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste.
Le bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy pourrait finalement être une nouvelle victime collatérale de l'affaire Woerth-Bettencourt. "Je me serai bien passé de tout cela", lâchait le président de la République, mercredi 30 juin, devant quelques parlementaires.

La situation fiscale de Mme Bettencourt bientôt dans le viseur de la justice

PARIS — L'affaire des enregistrements pirates chez la milliardaire Liliane Bettencourt, qui a continué samedi à susciter une violente polémique politique, devrait prochainement déboucher sur un nouveau volet judiciaire avec l'ouverture d'une enquête pour blanchiment de fraude fiscale.
Plus de deux semaines après la publication par Médiapart et Le Point d'extraits d'enregistrements réalisés chez l'héritière de L'Oréal, le parquet de Nanterre devrait très prochainement lancer des investigations sur la situation fiscale de Mme Bettencourt et de ses proches.
Le parquet de Nanterre, dirigé par Philippe Courroye, a soumis "une analyse juridique" au procureur général de Versailles, Philippe Ingall-Montagnier, et, "par ricochet, à la Chancellerie", a révélé le Journal du dimanche.
"Nous attendons une confirmation technique de la police, sur la validité des enregistrements et envisageons effectivement une enquête pour blanchiment et une saisine du fisc", a précisé au JDD M. Ingall-Montagnier.
Mme Bettencourt, 87 ans, et son gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre, pourraient alors être entendus dans le cadre de cette enquête préliminaire et s'expliquer sur les soupçons de fraude fiscale, notamment en Suisse, qu'ont fait naître les enregistrements.
"C'est au procureur de la République d'apprécier si une enquête est nécessaire à la manifestation de la vérité. Le ministre de la justice n'entend pas et de toutes les façons ne peut pas empêcher l'ouverture de quelque enquête que ce soit. C'est la loi", a réagi samedi la Chancellerie, contactée par l'AFP.
M. de Maistre avait reconnu samedi dernier dans un entretien au Figaro l'existence de deux comptes en Suisse non déclarés d'une valeur totale de 78 millions d'euros.
Mais, avait-il ajouté, "je n'ai participé à aucun transfert d'argent entre des biens de Mme Bettencourt situés en France et un paradis fiscal. Les choses sont claires (...) S'il y a eu des négligences, ce n'était pas volontaire (de la part de Mme Bettencourt)".
Florence Woerth, l'épouse du ministre des Affaires sociales, Eric Woerth, et salariée entre 2007 et juin 2010 de Clymène, la société en charge de la gestions des actifs de Mme Bettencourt, pourrait elle aussi être auditionnée par les policiers.
Un tel développement ne devrait pas contribuer à apaiser le climat politique autour de cette affaire, en dépit de l'appel commun lancé samedi par Simone Veil et Michel Rocard dans une tribune publiée dans Le Monde.
S'exprimant comme membres du club politique Vauban, l'ex-Premier ministre socialiste et l'ancienne ministre centriste se disent "profondément inquiets" de "l'état du débat public -si tant est qu'il s'agisse vraiment d'un débat- autour d'une +affaire+ qui fait les titres de la presse".
"Nous prenons la parole ensemble pour affirmer haut et fort qu'il est temps, grand temps, de dire +Halte au feu !+" d'autant que l'actualité donne "de la scène sportive à la scène médiatique, suffisamment d'exemples d'intolérance et d'intempérance pour que les responsables politiques s'abstiennent d'apporter du grain à moudre à la broyeuse populiste".
Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a appelé Nicolas Sarkozy à "tirer les conséquences" de cette situation "nauséabonde". "Le bouclier fiscal, le mélange des genres entre M. Woerth, son épouse et Mme Bettencourt, sa fonction de trésorier de l'UMP, tout ça, objectivement, nécessite de faire un peu le ménage", a-t-il jugé.

Sénégal : décès du khalife des Mourides

Serigne Bara Mbacké est décédé. Il était le chef religieuxdes Mourides, une confrérie musulmane très influente.

Dakar.De notre correspondante« J'ai ressenti une grande douleur. Il nous manque déjà, c'était un grand homme, pieux, respectueux et rassembleur », regrette Abdoulaye Diouf, terrassé par la tristesse après la mort du khalife général des Mourides. Les radios diffusent en continu des chants religieux et ce décès fait la une des journaux.
Serigne Bara Mbacké, 6e khalife général des Mourides, est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi, à l'âge de 85 ans. Aussitôt, un nouveau chef religieux a été nommé, lui aussi petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme et mort en 1927.
La confrérie musulmane des Mourides est la plus influente au Sénégal. Les Mourides contrôlent des secteurs entiers de l'activité économique du pays, comme les transports en commun. Les hommes politiques cherchent l'appui du chef religieux, indispensable à toutes les élections. Serigne Bara Mbacké soutenait d'ailleurs la Présidence dans ses projets politiques et, notamment, la « grande offensive pour la nourriture et l'abondance » (Goana).
Dès l'annonce de sa mort, des milliers de fidèles ont convergé vers Touba, la ville sainte des Mourides, placée sous l'autorité exclusive du khalifat. C'est dans la grande mosquée de Touba, à 200 km de Dakar, qu'a été enterré le khalife.
« Serigne Bara Mbacké était un homme ouvert d'esprit, moderne, explique Abdou Khoudouss Niang, le chargé de communication du 6e khalife. Il parlait anglais, français et arabe. Il était invité aux cérémonies du clergé. Il disait qu'il avait le Sénégal en partage avec les chrétiens. »

Islamabad sous pression après l'attentat meurtrier de Lahore

Les appels en faveur d'une action décisive au Pakistan contre les activistes islamistes se multiplient, au lendemain d'un double attentat suicide qui a fait 42 morts et 175 blessés dans un mausolée soufi de Lahore, dans l'Est.

Quatre-vingts personnes avaient déjà trouvé la mort en mai dans un double attentat contre des mosquées ahmadistes de la capitale du Pendjab.

Deux mille manifestants ont défilé vendredi à Lahore pour réclamer la démission du chef de l'exécutif local, Shahbaz Sharif, qui s'était engagé à éradiquer le terrorisme.

"Ces attentats ont lieu fréquemment au Pendjab. Je pense qu'il devrait maintenant recourir à sa poigne de fer au lieu de menacer de l'utiliser après chaque attentat", a déclaré un dignitaire musulman nommé Mohamad Naheem, interrogé par la chaîne de télévision Dunya.

Les taliban considèrent les adeptes du soufisme comme des hérétiques et condamnent les pèlerinages dans les sanctuaires comme le mausolée de Data Gunj Bakhsh, soufiste persan du XIe siècle considéré comme un saint, visé jeudi soir.

REPRÉSAILLES

"Nous sommes toujours restés pacifiques mais il ne faudrait pas que notre patience soit une fois de plus mise à l'épreuve", a averti Raghib Naeemi, un imam hostile aux taliban dont le père a été tué l'an dernier à Lahore.

"Non seulement le gouvernement doit interdire le nom des mouvements terroristes, mais aussi mettre fin à leurs activités. Les mouvements interdits opèrent librement dans le pays sous de nouveaux noms", a-t-il ajouté.

Le Pakistan a été récemment le théâtre d'une vague d'attentats commis en représailles aux offensives gouvernementales contre les taliban des zones tribales du Nord-Ouest, frontalières de l'Afghanistan.

La plupart des attaques ont été commises dans le Nord-Ouest, mais le reste du pays, notamment le Pendjab, n'a pas été épargné.

Les "taliban pendjabis" sont régulièrement montrés du doigt et leur émergence inquiète Islamabad, dont l'armée a, de son propre aveu, d'ores déjà atteint ses limites avec les offensives du Nord-Ouest.

L'ouragan Alex ralentit le nettoyage de la marée noire

Les opérations de lutte contre la marée noire dans le golfe du Mexique étaient toujours perturbées vendredi 2 juillet par le mauvais temps.

Les gardes côtes ne s'attendaient pas à une amélioration avant plusieurs jours : "Nous assistons encore à quelques effets résiduels de la tempête tropicale" Alex, a dit l'amiral Paul Zukunft des garde-côtes américains au cours d'une conférence téléphonique.
Au cours des dernières 48 heures, les opérations de récupération du brut à la surface de l'eau et celles consistant à le brûler ont dû être interrompues, a-t-il rappelé.
Alex a perdu de ses forces en atteignant mercredi soir le nord-est du Mexique, près des Etats-Unis. Mais, même si Alex ne s'est pas approchée du site de la marée noire, elle provoque d'importantes vagues autour du site situé à 80 kilomètres au large des côtes américaines.
"Dans les jours à venir les opérations de nettoyages s'annoncent longues et difficiles", a estimé l'amiral Zukunft. "Je suis tout particulièrement inquiet pour la faune et la flore".
Il a précisé qu'au total quelque 40.000 barils de pétrole n'avaient pas pu être récupérés au cours des deux derniers jours, en raison du mauvais temps.
Les opérations de récupération du pétrole à la surface de l'eau sur la zone du sinistre ne reprendront pas avant 3 à 4 jours, en raison de vagues de jusqu'à deux mètres de haut, a-t-il précisé.
Les fortes vagues ont retardé jusqu'en "milieu de semaine prochaine" le déploiement d'un troisième navire destiné à pomper le brut qui s'échappe depuis le mois d'avril, avait annoncé jeudi un haut responsable américain.
Le groupe pétrolier BP espère doubler la quantité de pétrole récupérée grâce au déploiement de ce navire, la portant à environ 53.000 barils par jour.
Depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon entre 30.000 et 60.000 barils de pétrole s'échappent chaque jour du puits. Le pétrole a d'ores et déjà souillé 724 kilomètres de côtes américaines, ont annoncé vendredi les garde-côtes.

Espionnage : deux suspects avouent leurs fausses identités

Deux suspects arrêtés ont reconnu qu'ils étaient des ressortissants russes vivant aux Etats-Unis sous de fausses identités.

Deux suspects, interpellés dans le cadre de l'affaire d'espionnage présumé aux Etats-Unis pour le compte de la Russie, ont reconnu vendredi 2 juillet qu'ils étaient des ressortissants russes vivant aux Etats-Unis sous de fausses identités, ont annoncé des procureurs à Alexandria, en Virginie.
Les accusés, Michael Zottoli et Patricia Mills, ont confié aux autorités après leur arrestation que leurs vrais noms étaient Mikhail Kutzik et Natalia Pereverzeva, précisait-on de même source.
Ils ont été arrêtés à Arlington, en Virginie, où ils vivaient comme un couple marié avec deux jeunes enfants.
Les procureurs ont aussi affirmé que le couple avait 100.000 dollars (80.000 euros) en liquide, des faux passeports et d'autres papiers d'identité qui étaient cachés.
Un troisième suspect, Mikhail Semenko, a également comparu vendredi devant un tribunal fédéral à Alexandria.
Ils resteront tous les trois incarcérés au moins jusqu'à mercredi, où une audition préliminaire est prévue.

Argentine : le dictateur Jorge Videla devant la justice

Cela faisait 25 ans qu’il n’avait pas comparu devant les juges. Jorge Videla, ancien dictateur argentin est accusé du meurtre d’une trentaine d’opposants politiques en 1976. Des meurtres commis dans les mois qui ont suivi le coup d’Etat qui l’a ammené au pouvoir.
Condamné une première fois, l’ex-dictateur avait ensuite été gracié.
Mais en 2003, l’Argentine annule ses lois d’amnistie. Et Jorge Videla doit donc de nouveau rendre des comptes.
Dans la salle d’audience, des proches des victimes sont présents. Ils attendent depuis plus de trente ans que justice soit faite.
Jorge Videla a dirigé l’Argentine de 1976 à 1981, des années considérées comme les plus dures d’un régime militaire responsable de la disparition de 30 000 personnes en 7 ans.
L’ancien dictateur doit encore répondre de nombreux crimes. L’enlèvement de bébés de ses opposants. Et une quarantaine d’homicides.

L'Ukraine renonce à l'Otan et nargue les États-Unis

Le parlement ukrainien a voté une loi interdisant au pays d'entrer dans l'Alliance atlantique. Hillary Clinton s'est rendue à Kiev pour tenter de contrebalancer l'influence russe.

Au terme d'un âpre débat, jeudi soir, entre les partisans du président Viktor Ianoukovitch, jugé pro-russe, et ceux de l'opposition pro-occidentale, le projet de loi visant au « maintien par l'Ukraine d'une politique de non-alignement » a été voté par une majorité de 259 députés sur un total de 450.Cette loi dispose que le pays ne peut entrer dans aucune alliance militaro-politique. C'est un camouflet envoyé aux États-Unis. En effet, à de multiples reprises, l'administration américaine a, tenté de faire adhérer l'ex-république soviétique à l'Otan. Signe d'autant plus fort que la secrétaire américaine chargée des Affaires étrangères, Hillary Clinton, a commencé hier, par l'Ukraine, une tournée de visite « pro-démocratie » en Europe de l'Est.
Devant le président Ianoukovitch, mais aussi la leader de l'opposition Ioulia Timochenko, elle a dû se livrer à un exercice périlleux : faire comprendre aux Ukrainiens que la porte de l'Otan reste ouverte tout en concédant que « l'Ukraine est un pays souverain et indépendant qui est en droit de choisir ses alliances ». Cela pour veiller à ne pas compromettre le réchauffement des relations Washington-Moscou, déjà relativement fragilisées par l'épisode des espions russes.
Une politique étrangère « pragmatique »
Ainsi, Hillary Clinton devrait davantage axer son discours sur le respect des procédures démocratiques dans le pays que sur les questions géopolitiques susceptibles de fâcher. La secrétaire générale doit terminer sa tournée des anciens États du bloc soviétique par des visites en Pologne, Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie.
Le vote de ce projet de loi démontre aussi un rapprochement du pays vers la Russie voulu par le président Ianoukovitch, élu en février. Sa stratégie contraste avec la vision pro-occidentale de son prédécesseur, Viktor Iouchtchenko. Le chef de l'État ukrainien a dès le début de son mandat tourné son regard vers l'Est, profitant du « reset » entre les deux anciens chefs de bloc. Il tient toutefois à ne pas tomber dans le giron russe et soigne une politique étrangère qu'il veut « pragmatique » et « non-alignée ».
Dans les faits, l'Ukraine a entamé une danse à trois, un pas vers l'Est, un pas vers l'Ouest. Ianoukovitch a tout d'abord ravi Medvedev en prolongeant le bail de la flotte russe à Sébastopol jusqu'en 2042, puis a comblé Obama en acceptant de se défaire de son uranium enrichi lors de la conférence de Washington sur le désarmement nucléaire, en avril. De plus, l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne reste un objectif affiché et même rappelé, jeudi soir, lors du débat à l'Assemblée.

En Afghanistan, le général américain Petraeus promet de « rudes combats »

Le général David Petraeus, nouveau commandant des forces alliées en Afghanistan, est arrivé le 2 juillet 2010 à Kaboul, où il entend appliquer à l'insurrection des talibans la stratégie qu'il a mise en œuvre avec succès en Irak. Le général Petraeus avait mis au point la stratégie américaine en Afghanistan et il vient maintenant la mettre en œuvre depuis la révocation du général Stanley McChrystal pour des propos irrévérencieux envers l'administration de Barack Obama. Lors de sa première apparition publique samedi 3 juillet à Kaboul, il a appelé à « l'union des efforts » pour lutter contre l'insurrection.
Vêtu d'un treillis, devant un parterre de 1 700 personnalités réunies à l'ambassade des Etats-Unis de Kaboul, à l'occasion de la fête nationale américaine du 4 Juillet, le général Petraeus a appelé à « l'union des efforts pour venir à bout de l'insurrection » des talibans en Afghanistan.
« Civils et militaires, Afghans et étrangers, nous faisons partie d'une même équipe avec une seule mission et pour parvenir à nos buts, la coopération n'est pas une option », a déclaré le général, sous-entendu, « c'est une nécessité ».
David Petraeus commandera sur place l'ensemble des forces internationales soit 140 000 hommes. Il débute sa mission à un moment particulièrement difficile. Les pertes subies par les soldats étrangers ont atteint un niveau sans précédent depuis le début du conflit, en 2001, avec 102 soldats tués en juin.
Pour l'avenir, Petraeus a promis « de rudes combats » dans les prochains mois. Il a également promis aux troupes de l'Otan de revoir les règles en matière de soutiens aériens en cas d'attaque d'une unité au sol. Son prédécesseur, en les réduisant, s'était attiré la sympathie du président afghan, mais les soldats, eux, se plaignent d'être plus vulnérables.